Corée du nord : Pékin soutient Kim Jong-Un face aux USA

Les pourparlers entre Pyongyang et Washington sur le nucléaire coréen sembleraient dans l’impasse. Mais selon, Wang Yi, Le ministre chinois des Affaires étrangères ; qui depuis lundi était à Pyongyang pour une visite de trois jours ; l’heure serait pour son gouvernement, à l’intensification des relations entre Pékin et la Corée du Nord dans les affaires internationales et dans d’autres formes de coopération.

Un soutien chinois aux allures de défis aux USA

Le 31 juillet, la Corée du Nord effectuait son deuxième essai de missile en une semaine, en lançant deux missiles balistiques à courte portée depuis le port de Wonsan. Un «avertissement solennel» selon la presse nord-coréenne adressé à la Corée du Sud concernant l’exercice militaire envisagé avec les États-Unis en août et son achat d’avions de combat américains. A ce moment-là, la Chine grand seigneur, exhortait par l’intermédiaire de son ministre des affaires étrangères, les parties prenantes à « chérir le dynamisme durement acquis du dialogue et de la désescalade ».

Mais mardi, la Chine choisissant vraisemblablement son camp, déclarait en substance par l’intermédiaire de Wang Yi, que  « C’est la politique inébranlable du gouvernement chinois de maintenir, de consolider et de développer les relations amicales et de coopération entre la Chine et la RPDC ». Une déclaration faite dans de cadre des préparations du ‘’70e anniversaire de l’établissement de relations diplomatiques entre les deux pays’ . Mais également une manière pour la Chine selon les observateurs de garantir son influence sur la péninsule et partant ses intérêts économiques.

Car, au cours des 16 derniers mois, Kim Jong Un, qui dirige un pays souvent qualifié de «royaume ermite» avait mené un politique diplomatique proactive faite de sommets importants et historiques avec les présidents américain, russe, sud-coréen. Il a aussi rencontré les dirigeants vietnamiens et singapouriens. Toute cette agitation avait inquiété la Chine qui aurait vu dans le gel des relations avec Washington , une opportunité de conforter son ‘’avance’’.