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Corée du Nord : un américain libéré récemment confirme les craintes du régime

Son nom : Kim Dong-chul. Sa profession : pasteur et homme d’affaires. La couverture parfaite pour espionner en toute quiétude. C’est ce que fit cet américain naturalisé originaire de la Corée du Sud pendant plusieurs années en Corée du Nord. Arrêté en 2015, il sera emprisonné dans les geôles nord-coréennes avant d’être libéré en signe d’ouverture en mai 2018 quelques jours avant le sommet Trump-Jong-Un.

Aujourd’hui âgé de 67 ans, l’homme reconnait avoir effectivement espionné la Corée du Nord pour le compte des américains dans un entretien qu’il a accordé à la télévision publique allemande NDR. Il dit avoir commencé à travailler pour la CIA après la mort de l’ex-président nord-coréen Kim Jong-il en 2011 alors que la succession à l’ancien leader était ouverte. Son travail d’espion avait été favorisé par le fait qu’il habitait déjà en Corée du Nord à Rason et possédait un permis de voyager dans le pays et à l’extérieur.

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Une montre trafiquée en appareil-photo

L’ex agent noir de la CIA a confié qu’il possédait une montre trafiquée en appareil photo avec laquelle il prenait clandestinement des photos ainsi qu’un appareil d’écoute de grande portée qu’il pouvait facilement camoufler dans son oreille. C’est donc grâce à lui que les américains ont pu posséder des images plus précises de navires militaires nord-coréens.

Il sous-traitait des militaires et scientifiques nord-coréens

Kim Dong-chul ciblait des scientifiques et des militaires nord-coréens en difficultés financières et les sous-traitait pour le compte de la CIA. Il parvenait ainsi à récupérer de précieuses informations et preuves comme ces barres de zinc d’une pureté de 100% dont il a montré les clichés aux journalistes. C’est dans sa quête d’informations qu’il sera arrêté en 2015 alors qu’il essayait de récupérer une précieuse clé USB. Il sera condamné à 10 ans de prison pour espionnage au profit de la Corée du Sud en 2015. Il sera libéré en même temps que deux américains grâce à la diplomatie de Donald Trump.

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