Il fallait s’y attendre. En effet, le président américain ne pouvait pas rester les bras croisés, à se laisser traîner dans la boue par ses opposants démocrates qui, pour rappel, ont lancé une procédure de destitution à son encontre. L’heure de la contre-attaque a sonné et le chef de l’État semble s’être préparé à affronter les pires remous.
Pour rappel, Trump est accusé par une partie de la classe politique d’avoir usé de son pouvoir d’influence pour obtenir l’ouverture d’une enquête sur son grand rival pour les prochaines élections présidentielles, Joe Biden. Au cours d’un entretien téléphonique, dont la retranscription a été dévoilée par la Maison Blanche, Trump semble ainsi réclamer à Volodymyr Zelenski, son homologue ukrainien, que son pays accède à sa requête. Selon Trump, Biden a profité de son poste de vice-président afin d’écarter un procureur de justice qui s’intéressait d’un peu trop près aux agissements de son fils, Hunter, qui travaillait alors au sein d’un grand groupe gazier ukrainien.
Trump décide de contre-attaquer
Sur Twitter, le président américain a alors décidé de répondre. Dans un message, ce dernier a fait part de son désarroi face à l’attitude des démocrates qui, selon lui, souhaitent priver les Américains de leur liberté. « Nous vivons actuellement la plus grande arnaque de l’histoire de la politique américaine. Les démocrates veulent prendre vos armes, ils veulent prendre votre couverture santé, ils veulent prendre votre voix, ils veulent prendre votre liberté, ils veulent tout vous prendre.«
USA : Donald Trump se prépare à affronter les démocrates
Une destitution toutefois improbable
Afin d’accélérer le processus et mettre toujours plus de pression sur les épaules du président en place, les démocrates entendent auditionner pas moins de 5 responsables du département d’État, et ce, dès le début de cette semaine. La procédure de destitution elle, a cependant peu de chances d’aboutir, les républicains étant à majorité dans le Sénat. En revanche, les arguments présentés par le clan démocrate pourraient coûter très cher au président Trump qui souhaite se faire réélire en 2020.
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