103 universités privées sont en passe d’être fermées au Bénin dès la rentrée prochaine. Cette situation ne semble pas réjouir Sylvain Akindes. Dans un post publié sur sa page Facebook, hier dimanche, il critique cette décision.
« Un penchant pour la bouffonnerie »
« La fermeture d’un nombre impressionnant de (centres privés de formation supérieure) apparaît comme un acte irresponsable dans une certaine mesure. Qu’un directeur général se promène lui-même pour fermer une école a été, il y a un certain temps, une action qui traduit un penchant pour la bouffonnerie. Qu’un autre directeur général ferme un centre de formation professionnelle continue privé, dépasse l’entendement » écrit-il. La formation professionnelle continue, appelle une mise à niveau permanente organisée à l’intention des personnes à la recherche de compétences pratiques, et la DGES (Direction Générale de l’Enseignement Supérieur), « n’a aucune compétence ni juridique, ni d’expériences en la matière » poursuit l’ancien ministre.
« S’il s’agissait d’une scène de mélodrame on pourrait en rire (…) »
Pour lui, « il faut s’adresser à un demi-ignorant pour lui faire avaler des décisions de cette nature, prises en catimini, bien qu’il s’agisse d’un problème national qui mal enclenché aura des conséquences négatives sur tout l’avenir du pays ». Sylvain Akindes reproche d’ailleurs à ces autorités leur insouciance à propos. A l’en croire, ils sont grisés par le pouvoir qu’ils détiennent pour allégeances et s’honorent d’être vus sur les écrans, tels des tout puissants, prenant des décisions de sanctions. « S’il s’agissait d’une scène de mélodrame on pourrait en rire, mais on en coule des larmes plutôt » regrette t-il.
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