Fermeture de certains établissements par l’Etat : Les anciens élèves du Ceg Tourou mécontents

Après la fermeture de leurs classes au Ceg Tourou et leur transfert au Ceg Albarika, les anciens élèves des classes de première et terminale du Ceg Tourou se plaignent. Selon certains de ces élèves et certains de leurs parents interviewés par Frissons Radio, aller au cours est devenu plus difficile. Tous se plaignent de la distance qui sépare désormais ces élèves de leur nouvel établissement.

Une semaine après le début de la rentrée scolaire, c’est le mécontentement dans le rang des anciens élèves des classes de premières et de terminales du Ceg Tourou dans la commune de Parakou. Transférés au Ceg Albarika après la fermeture de leurs classes au Ceg Tourou pour faute d’effectifs, ces élèves disent souffrir le martyr pour se rendre dans leur nouvel établissement. D’après ce qu’ils ont confié à Frissons Radio, c’est surtout un problème de distance qui se pose ; au moins quatre (04) kilomètres à parcourir. Ils affirment être contre ce transfert dont ils ont fait l’objet. « On nous a fait tous transfert, sans notre avis. Moi, je suis à Wanrosourou. Pour venir ici, c’est compliqué parce que je n’ai pas les moyens de déplacement », confie une de ces élèves. « Venir, c’est difficile. Papa me dépose et revient me chercher. Le carburant est trop cher maintenant », se plaint une autre. « Je ne suis pas content. Je souhaite qu’on nous ramène au Ceg Tourou parce qu’il n’y a pas les moyens de déplacement », souhaite un troisième.

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La pilule est également difficile à avaler du côté des parents d’élèves. « En tant que parent d’élèves, nous les victimes de cette décision. Moi, j’ai une fille qui doit faire la terminale cette année. A cause de cette fermeture, je suis obligé de chercher un Zémidjan (Taxi moto) ou de mettre un moyen de déplacement à sa disposition afin qu’elle se rende dans l’autre collège. C’est vraiment coûteux.», s’apitoie Allagbé S., un parent d’élève.

Pas facile aussi pour les responsables du Ceg Albarika

Au Ceg Albiraka, les choses ne sont pas non plus faciles pour les responsables de cet établissement qui accueille soixante-quinze élèves du Ceg Tourou. « Au total, on a environ 75 élèves qui sont venus s’ajouter à notre effectif. Ça nous cause un vrai problème. Vu le nombre d’élèves de première qui passe en terminale à notre niveau, ce n’est pas facile à gérer, surtout que nous avons déjà pris beaucoup de dossiers de transfert », explique Honorine A., directrice du Ceg Albarika. « Moi, je prie tous les jours pour que la situation soit décantée afin que les élèves de Tourou repartent à Tourou. », confie-t-elle au micro de Frissons Radio.

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