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Immigration en France : Hortefeux alarmiste concernant le mandat de Macron

Brice Hortefeux, figure de la droite française, se veut alarmiste. En effet, le député européen s’est montré alarmiste ce dimanche, lors du « Grand Rendez-vous » d’Europe 1, CNews et les Echos, au sujet de l’immigration en France. Selon lui, le temps est venu d’imposer des quotas visant à mieux réguler ce phénomène.

Longtemps contre, Brice Hortefeux semble affirmer aujourd’hui que les quotas d’immigration son une bonne idée. « J’affirme qu’à ce rythme, le bilan du mandat Macron sera de 2 millions de migrants installés en plus. » a-t-il ainsi lancé, visiblement alarmiste. Toutefois, pas question de toucher au droit d’asile. Celles et ceux qui en ont réellement besoin doivent encore en bénéficier, même s’il faut le retravailler. Selon ses dires, sur les 400.000 migrants entrant chaque année en France, 10% viendraient pour des raisons de type économique tandis que le reste serait à la charge de l’État de manière temporaire.

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Hortefeux critique la politique migratoire française

Afin d’étayer son exemple, ce dernier utilise les récents chiffres concernant les demandes d’asile. 10.000 Albanais et Géorgiens ont ainsi demandé des papiers français, des pays sûrs selon Hortefeux, qui fustige donc ces personnes qui vont bénéficier durant plusieurs semaines, mois, de l’État. Seule solution ? Une harmonisation de la politique migratoire européenne. « L’Europe doit se donner une liste commune de pays sûrs alors que les Pays-Bas en identifient 32, la France 16 et l’Allemagne un ».

Plusieurs pistes évoquées

La question des quotas est également centrale selon lui, puisqu’il s’agirait de la seule solution viable pour mieux gérer et encadre l’immigration. Autre point important, revoir les aides au développement que la France verse à certaines nations, comme le Mali, qui perçoit 357 millions d’euros pour 13 clandestins accueillis cette année. Plusieurs points mis en avant par l’eurodéputé donc, qui attend le débat entre le président et les parlementaires du 30 septembre prochain, avec une certaine impatience.

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