Au terme d’une mission de 11 jours (entre le 12 et le 23 septembre) au pays de la téranga, l’équipe envoyée par le FMI a tenu une conférence de presse hier. La chef de mission Madame Déchelat est revenue sur la situation économique du Sénégal, les accords et perspectives retenus entre le Fonds et l’Etat. Ces réformes s’inscrivent dans la deuxième phase du Plan Sénégal Émergent, PSE.
Un programme sur trois ans
Le but de cette mission du fonds monétaire est d’établir les lignes d’un programme sur trois années, soutenu par l’Instrument de Coordination des Politique Economiques. Ce dernier est « un instrument pour soutenir les pays qui peuvent bénéficier de l’accompagnement du FMI dans le cadre d’un programme, mais qui n’ont toutefois pas besoin d’un soutien financier de l’institution « . Revenant sur les perspectives économiques, la cheffe de mission a rappelé les chiffres de 6% de croissance pour l’année en cours qui devraient être plus conséquents à l’horizon 2022 avec le début des exploitations d’hydrocarbures. Ces dernières et leur « gouvernance soutenable et transparente » constituent le troisième « pilier » du programme.
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Hydrocarbures, secteur privé et finances publiques
Les deux autres points focaux concernent le développement du secteur privé d’une part et la « viabilité des finances publiques et la soutenabilité de la dette à moyen terme ». Le FMI rappelle le taux plafond de la dette de 3% du PIB ainsi que la mise en place d’instruments pour élargir l’assiette fiscale des « ressources essentielles » pour cette deuxième phase de PSE.
La cheffe de mission a tenu à rappeler l’effectivité du programme qui sera soumis au conseil d’administration du FMI d’ici la mi décembre de l’année en cours.
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