Ce Mercredi, le président du Conseil de présidence du gouvernement d’accord national de Libye, Fayez Mustafa al-Sarraj, prenait l’opportunité que lui offrait les Nations Unies à sa 74 ème assemblée générale pour révéler les raisons de la sérieuse crise que traversait son pays. Pour Mustafa Sarraj, cette crise militaire serait en grande partie due à une « ingérence étrangère néfaste ».
M. Fayez Mustafa al-Sarraj au cours de son allocution, aurait rappelé qu’en avril dernier, lors de la visite du Secrétaire général des Nations Unies à Tripoli, le pays se préparait avec enthousiasme et avec optimisme à l’organisation d’une conférence nationale inclusive. Mais le général Haftar, « Réitérant une fois de plus sa tentative désespérée de militarisation du pays et de bloquer notre route vers un État civil moderne » aurait tenté « un coup d’Etat » en attaquant la Capitale Tripoli et cette fois avec le soutien de puissances étrangères.
Duplicité de la France
Si le président du conseil, Fayez Mustafa al-Sarraj, avait précisément indexé les Émirats arabes unis pour avoir fourni à Haftar, une tribune médiatique. Al-Sarraj aurait également dénoncé la duplicité de la France. « Nous avons trouvé les missiles ‘’Gavlin’’ appartenant à la France après la libération de la ville de Gharyan, centre de commandement des opérations de l’agresseur ». Des missiles français qui auraient donc été utilisés selon, le président du Conseil par les hommes à Haftar.
Des déclarations qui viendraient confirmer les soupçons de la communauté internationale sur le fait que l’Elysée serait plus préoccupé de maintenir des relations privilégiées avec le Général Haftar, qui contrôle les régions les plus pétrolifères du pays, que d’apporter un réel soutien au gouvernement internationalement reconnu. Pourtant la France se posant en médiateur privilégié avait dès le début de la crise offert ses services afin de permettre à la voix de la majorité de s’exprimer.
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