Nicolas Sarkozy n’est pas du genre à garder les choses pour lui. En effet, alors qu’il était l’invité de l’émission C à Vous, diffusée sur France 5 le 4 septembre dernier, l’ancien chef de l’État a tenu à dire ses vérités. Macron, Hollande, l’ancien patron de la droite n’a éludé aucun sujet, quitte à une nouvelle fois, se montrer très tranchant.
Alors qu’il faisait la promotion de son ouvrage, « Passions« , Nicolas Sarkozy a profité de l’occasion pour rappeler toute sa sympathie envers l’actuel chef de l’État. Il n’est pas un secret de savoir que les deux hommes se parlent régulièrement. Proches, ils se sont montrés ensemble à plusieurs reprises, notamment à l’occasion des 75 ans du débarquement en Provence, au mois d’août dernier.
Emmanuel Macron, salué par Sarkozy
La raison de cette proximité ? Emmanuel Macron ose lui parler, lui demander conseil. D’ailleurs, Nicolas Sarkozy affirme que c’est avec un grand plaisir qu’il offrira son aide au président de la République, quel qu’il soit. « Quand le président de la République m’appelle, me demande mon avis, il sait très bien que j’en parlerai pas à la presse, c’est mon devoir de le faire. » affirme-t-il ainsi, ajoutant qu’il aurait fait de même avec François Hollande bien que le risque que cela arrive, était très faible à l’époque.
François Hollande, épinglé pour ses choix
Sensiblement opposés aussi bien sur le plan politique que le plan personnel, les deux hommes ne se sont jamais portés dans leur cœur. Selon Sarkozy, Hollande considérait d’ailleurs horrible le fait de demander quoi que ce soit à son prédécesseur. Une distance affichée et assumée qui s’explique notamment par le fait qu’Hollande ait profité de la crise pour bâtir sa montée en puissance. « Les heures supplémentaires, c’était Sarkozy, je casse les heures supplémentaires, le grand Paris, c’était Sarkozy, je casse le grand Paris ».
Aujourd’hui loin de la politique, Sarkozy garde donc une réelle rancoeur à l’encontre de celui qui prendra sa suite. Une distance qu’il s’impose également avec Macron. Bien que le respect soit mutuel, les deux ne sont pas amis, ne se tutoient pas et ne partagent pas forcément les mêmes idées sur tous les sujets. « Il est président de la République, il est républicain dans son comportement et extrêmement courtois ».
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