USA : comment le Kenya a "approvisionné" des étudiants

Un juteux business. En effet, que ce soit aux USA, en Grande-Bretagne ou encore en Australie, des milliers d’étudiants achètent des dissertations rédigées au Kenya, en Inde et en Ukraine. Une manière pour les élèves de sous-traiter leurs devoirs, directement depuis l’étranger. Cette pratique, de plus en plus courante, interpelle.

Les devoirs eux, sont directement réalisés par des étudiants ou de jeunes diplômés à la recherche d’un emploi. Le taux de chômage étant relativement important dans les pays cités ci-dessus, de plus en plus de personnes n’hésitent pas à se lancer dans l’aventure.

Une rédaction à moindre frais

Au niveau des tarifs, là encore, les choses diffèrent. Certains sites proposent 15 dollars la page d’une première année d’université, commandée deux semaines à l’avance. La dissertation est ensuite garantie dans les trois heures. Les plus productifs gagneront alors jusqu’à 2.000 dollars par mois Aux États-Unis, le service se développe lui aussi, toutefois, les tarifs sont sensiblement plus élevés.

Le monde de l’éducation face à un vrai problème

Pour beaucoup, ces entreprises ne sont rien d’autre qu’illégales. Toutefois, ces dernières ne vendent pas de prestations de type « devoir » mais plutôt des rédactions et dissertations à consulter. Une manière pour ces sociétés de se dédouaner même s’il apparaît clair que les élèves et étudiants ont recours aux services de ces sociétés dans le but de sous-traiter leurs devoirs.

Des arrangements compliqués à détecter même si « Authorsip Investigate », un logiciel visant à définir si le devoir a bien été écrit par l’élève a été récemment développé. Son style d’écriture et d’autres éléments sont pris en compte par un puissant algorithme, qui arrive à tout de suite remarquer si le travail est authentique.

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