Il y a plusieurs mois,Meng Wanzhou était arrêtée du côté de Vancouver par les autorités canadiennes qui, très vite, accepteront la demande d’extradition effectuée par Washington. La fille du fondateur de Huawei était recherchée par le gouvernement américain pour avoir contourné les sanctions américaines imposées à l’encontre de l’Iran.
Toutefois, il semblerait que son arrestation ait été rendue illégale par les autorités canadiennes. En effet, selon certaines informations, la police aurait fourni aux autorités américaines, et ce, de manière illégale, les données du téléphone portable de la directrice financière du groupe chinois. Ses avocats tentent aujourd’hui de prouver que ces datas ont été obtenues de manière illégale afin de très vite lui permettre de sortir de prison.
Le Canada aurait triché
Pour ce faire, ces derniers exercent une pression constante sur les autorités canadiennes. En effet, ils affirment que les autorités canadiennes ont enquêté de manière clandestine dans le simple but de satisfaire le FBI américain. Du côté canadien, on tente de minimiser les accusations en affirmant que les autorités ont agi dans le respect le plus strict des règles en vigueur. Aujourd’hui en liberté surveillée puisque disposant d’un bracelet électronique, Meng Wanzhou reste en attente.
Affaire Huawei : La Chine prend une nouvelle mesure contre le Canada (sans l’avouer)
Cette affaire elle, reste très complexe. En effet, Pékin, Ottawa et Washington semblent dans une impasse, chaque nation faisant valoir ses droits. En guise de réponse, la Chine n’a pas tardé à arrêter plusieurs ressortissants canadiens, en décidant d’en condamner deux à mort après les avoir reconnu coupables de trafic de drogue. Deux autres ressortissants ont également été arrêtés un peu plus tôt, accusés eux, d’espionnage. Une décision qualifiée de représailles par Ottawa.
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