Afrique : Ce qui freine son développement selon Poutine

Ce mercredi s’ouvrait à Sotchi, un sommet de deux jours, le premier du genre, entre la Russie et L’Afrique. Un événement auquel devraient participer, 43 Chefs d’états, 54 représentants de gouvernements et près de 3000 délégués africains et russes, pour débattre de toute une gamme de sujets allant de l’énergie nucléaire à l’extraction minière. Une occasion pour le président russe de faire un diagnostique des problèmes de développement du continent noir.

Quand Poutine s’intéresse à l’Afrique

Avant l’annexion de la Crimée et son intervention en Syrie, de nombreux observateurs considéraient la Russie comme une ancienne superpuissance en difficulté, même si cette puissance conservait un vaste arsenal d’armes nucléaires et une puissante armée.  Sa politique étrangère agressive aurait modifié cette image.  Et depuis, la Russie elle aussi, à l’instar de l’Europe depuis longtemps présente, et de la Chine, entrait dans la nouvelle ruée vers l’Afrique.

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Seulement son économie moins puissante empêcherait la Russie de véritablement rivaliser sur le champ de bataille commercial de l’Afrique, avec les puissances économiques mondiales qui apportaient avec eux des investissements énormes. Qu’à cela ne tienne, Poutine ce mercredi à Sotchi n’avait pas la prétention de guérir à lui seul tous les maux de l’Afrique. Il voulait simplement avec les africains, trouver des « solutions africaines aux problèmes africains ».

La coopération en panacée

Et les problèmes au développement en Afrique seraient , de l’avis de l’homme fort du Kremlin, assez nombreux. Pauvreté, inégalités, médiocrité des infrastructures, changements climatiques ; «(…)  terrorisme, (…) idéologie de l’extrémisme, (…) piratage et (…) printemps arabe » seraient selon Vladimir Poutine, autant d’entraves au développement de l’Afrique.

Aussi, le président russe préconisait-il devant le parterre de chefs de gouvernement à Sotchi, un renforcement de la « coopération militaire sécuritaire » entre la Russie et les pays africains, notamment pour ceux en proie au terrorisme comme « la région du lac Tchad et la région sahélienne » ou l’Afrique du Nord.

Mais pas seulement, la Russie promettait également de lutter contre les endémies du continent,  le virus Ebola, notamment, par « une aide et la formation de cadres africains dans les universités russes ». Et cela ce serait sans compter les « projets communs (…) en cours dans les industries extractives, l’agriculture, les soins de santé et l’éducation ».

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