Attaque d’un policier : la France sous le choc cherche des solutions

Le cas de Mickaël Harpon continue de préoccuper les autorités françaises. Ce jeune administratif de la préfecture de police de Paris connu comme une personne sans « aucun souci » selon son chef, a cependant froidement attaqué et tué quatre fonctionnaires de la préfecture de police et blessé un cinquième avant d’être abattu par un policier jeudi dernier.

Personne n’avait vu venir sa radicalisation, bien qu’il ait qualifié les attentats de Charlie Hebdo de « bien fait » à l’époque. Mais on sait qu’il disposait d’une habilitation « secret défense ». Ce qui l’oblige à se soumettre à une enquête tous les cinq ans avant la reconduction. Une enquête qui n’est pas souvent bien menée si aucun fait nouveau ne se signale. Le Premier ministre français Edouard Philippe estime que la procédure d’obtention et de reconduction de l’habilitation « secret défense » devrait être reformée et s’est engagé à le faire. Pour l’heure, on ignore l’usage que le meurtrier a pu faire de son habilitation « secret défense » qui lui donnait accès aux informations sensibles.

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Des enquêtes plus poussée chez les prétendants au métier de policier

Les radicalisations au sein des forces de l’ordre préoccupent les autorités policières au plus haut niveau. Des fonctionnaires de l’IGPN sont spécialement formés pour mener des investigations dans les rangs des policiers soupçonnés de radicalisation et auprès des aspirants au métier de policiers. De source policière, « une enquête administrative plus poussée est menée pour les candidats de l’école de police ».

Des agents suspendus ou renvoyés

Concernant les agents en fonction, les cas de soupçons de radicalisation de policiers sont confiés à une cellule composée d’une quinzaine de policiers formés pour mener des enquêtes approfondies. Les résultats des enquêtes peuvent entraîner la suspension de l’agent en question ou son renvoi. En cas de soupçons plus sérieux, il est signalé aux services de renseignements pour des enquêtes plus poussées et autres actions préventives.

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