Le 4 octobre dernier, le parquet antiterroriste s’est saisi de l’affaire de l’agression au couteau au sein de la préfecture de police par un ancien de la maison. En effet, un ancien de la préfecture, qui aura travaillé durant quinze ans entre les murs qu’il a décidé d’attaquer, s’est jeté sur ses collègues, couteau à la main. Il tuera quatre personnes avant de finalement, se faire descendre.
Converti à l’islam, soupçonné de radicalisation, l’homme en question ne serait pas le seul dans cette situation. Invité à discuter du sujet sur franceinfo, Jean-Charles Brisard, président du Centre d’Analyse du Terrorisme a confirmé qu’une trentaine d’individus sur les 150.000 représentants des forces de l’ordre ont fait l’objet d’un signalement et d’un suivi pour radicalisation. « Le directeur général de la police nationale indiquait au mois de juin dernier que sur 150 000 fonctionnaires de la police nationale, 28 faisaient l’objet d’un suivi pour radicalisation ».
Une trentaine de policiers signalés
Concernant la police en elle-même, ils seraient environ quinze à avoir été signalé par des proches et des collègues, sur un effectif total de 43.000 personnes. Après enquête, il s’est avéré que cinq d’entre eux étaient bien en contact direct avec des représentants de milieux radicalisés. Toutefois, le système n’est pas forcément adapté. En effet, il est impossible de continuer à perpétuellement suivre et surveiller certains individus.
Résultat, après plusieurs mois, années, les dossiers de personnes signalées deviennent inactifs au sein du service qui les répertorie, le FSPRT, « le Fichier des Signalements Pour Radicalisation à caractère Terroriste qui contient environ 22 000 individus ». Si les policiers radicalisés sont connus et enregistrés, ces derniers peuvent toutefois profiter d’un système qui les mettra automatiquement sur le côté après un certains temps.
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