La deuxième conférence des préfets du Bénin s’est ouverte hier vendredi 18 octobre à Parakou. Les préfets du Bénin étaient donc présents dans la cité des Koburu pour porter un regard sur les problèmes qui minent les collectivités administratives et explorer des pistes de solutions.
Le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique Sacca Lafia et son homologue de la décentralisation Alassane Seidou, ont également honoré de leur présence cette deuxième conférence. Le maire de Parakou a saisi l’occasion pour pousser un coup de gueule. Selon Charles Toko, le ministère des finances est représenté par trois acteurs au niveau de l’administration territoriale. Mais ces derniers ne disent pas toujours la même chose.
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Il y a d’un côté le receveur percepteur et le directeur départemental du contrôle des marchés publics, « dont les attributions sont clairement définies et de l’autre, le délégué du contrôleur financier aux attributions encore floues mais qui s’impose malheureusement souvent trop ». « Dans une telle ambiance comment voulez-vous que les communes excellent » lance Charles Toko, à l’assistance. L’ancien journaliste a aussi évoqué la question de la police municipale et la suspension des recrutements des agents de mairie.
Recrutement de 500 jeunes pour le compte de la Police
L’autre sujet abordé au cours de cette deuxième conférence des préfets du Bénin, c’est la sécurité des collectivités territoriales. Sacca Lafia dit avoir conscience de la pénurie de policiers. Il annonce le recrutement d’environ 500 jeunes pour le compte de la police républicaine. De ces assises de Parakou sont attendues des recommandations fructueuses capables d’impacter positivement la vie des populations des 77 communes du Bénin. Rappelons que la première conférence des préfets du Bénin au titre de l’année 2019 s’est déroulée en juin dernier à Abomey.
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