A quelques 72 heures du démarrage de la rencontre prévue entre les Forces politiques béninoises et le gouvernement Talon, des voix continuent de s’élever au sein de la classe politique pour dénoncer le caractère exclusif de cette initiative. Ce lundi 7 octobre 2019, c’est Donklam Abalo porte-parole de l’Union Sociale Libérale (Usl) qui s’est exprimé sur ce sujet qui fait la Une de l’actualité béninoise. Au micro de nos confrères de Radio France Internationale, il estime que cette rencontre serait simplement dépourvue de sens sans la participation de certaines personnalités politiques dont son mentor Sébastien Germain Ajavon.
Juste une séance de travail selon le porte-parole
Pour lui, il n’est pas possible de convoquer un dialogue politique au Bénin sans convier à la table de négociation les anciens présidents de la république –Nicéphore Soglo, Yayi Boni- ou de mettre de côté des partis politiques qui ont plus de « 40 ans d’existence ». « Nous considérons que ce n’est qu’une séance de travail entre le chef de l’État et quelques partis politiques triés sur le volet et autorisés par le ministère de l’Intérieur » martèle Donklam Abalo porte-parole de l’Union Sociale Libérale (Usl).
Affaire Ajavon : A quelques jours de la deadline donnée par la Cadhp, l’Usl Diaspora donne de la voix
Rappelons que selon le communiqué qui a convoqué les formations politiques à un dialogue national, seule la formation politique Forces Cauris pour un Bénin Emergents de l’opposition a été invitée. Les responsables actuels, ont d’ailleurs décliné l’offre et subordonnent leur participation à des exigences préalables à satisfaire.
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