Du 25 au 26 octobre 2019 a lieu dans l’enceinte de la mairie d’Abomey-Calavi au Bénin, une campagne de sensibilisation, de dépistage et d’éducation à l’auto-examen contre le cancer. C’est une offre de l’Association franco-béninoise de lutte contre le cancer (Afblcc) et l’Association des sages-femmes du Bénin.
« Octobre Rose » . C’est la nouvelle initiative qui réunit l’Association franco-béninoise de lutte contre le cancer (Afblcc) et l’Association des sages femmes du Bénin au profit de la bonne santé des femmes. Les deux structures se retrouvent ici autour de la lutte contre le cancer.
Elles donnent rendez-vous aux femmes pour vendredi et samedi prochains à la mairie d’Abomey-Calavi, d’après l’annonce faite par le président du comité d’organisation, Marc-Aurel Adjile, à la faveur d’une conférence de presse mardi dernier à l’Institut régional de santé publique (Irsp) à Cotonou.
Dépistage et éducation à la surveillance des seins
Octobre rose est une activité surtout de prévention du cancer. «C’est le dépistage gratuit du cancer du sein », informe la présidente de l’Association des sages-femmes du Bénin, Laurence Monteiro. A l’en croire, au-delà de ce dépistage sur place à la mairie d’Abomey-Calavi les 25 et 26 octobre prochains, il sera aussi question d’apprendre à toutes les femmes qui seront présentes, comment elles peuvent faire l’auto-examen.
La sage femme explique qu’il y a, en effet, trois moyens pour le dépistage du cancer dont l’auto-examen qui permet dit-elle, de détecter plus de la moitié des cancers. C’est à cela que les deux associations vont éduquer les femmes en plus du dépistage sur place. Mais avant le rendez-vous, elle explique que, « c’est de pouvoir surveiller ses seins soit même chaque mois après les règles».
La meilleure façon de lutter contre le cancer
D’après le président du comité d’organisation de la campagne, il est nécessaire aujourd’hui de « mettre le curseur sur le cancer du sein » vu ses conséquences si grandes. Il explique que la structure qu’il représente a fait de la lutte contre cette maladie, son objectif principal depuis sa création en 2008. La méthode la plus efficace de mener cette lutte reste la prévention à travers la sensibilisation et le dépistage, à en croire le gynécologue Joseph Vodounon.
« En principe, le cancer de sein ne devrait pas exister ou très rare », estime l’ex médecin en chef de l’Hôpital de la mère et de l’enfant (Homel) de Cotonou. Mais il note malheureusement que « le nombre augmente d’année en année ». Ceci, par défaut de dépistage précoce.
Il invite les auteurs d’Octobre rose et autres acteurs à multiplier les initiatives de sensibilisation afin de toucher toutes les femmes qui sont encore dans l’ignorance ou qui, dit-il, « hésitent encore à montrer leurs seins aux médecins ». «C’est une maladie qui peut disparaître si tout le monde se prend tôt en charge » soutient le médecin.
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