Le samedi 12 octobre s’achevait le dialogue politique ouvert trois jours plus tôt au Bénin. Au terme de ces assises, les participants ont livré leurs impressions. L’ancien ministre Alassane Soumanou, du parti Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE), ne cache pas sa satisfaction. Ce qui le réjouit, c’est le consensus autour des mesures d’apaisement qu’il faudra prendre. A l’en croire, tous les délégués étaient d’accord sur ce point.
L’apaisement de la situation politique au Bénin, passe donc pas le toilettage de la charte des partis politiques et du code électoral, poursuit-il. Cela permettra de donner un privilège à tous les partis qui vont porter tous les candidats, indique l’ancien ministre dans les colonnes du journal Fraternité. Il souhaite aussi le financement des partis de l’opposition. Ses collègues de la même chapelle politique ce sont quant à eux, attardés sur la libération de leurs militants en prison.
Le parti FCBE a subi le plus de pression du pouvoir
Paul Hounkpè, le Secrétaire exécutif du parti invite Patrice Talon à libérer ces militants, qui sont « arrêtés dans le cadre des problèmes politiques ». Théophile Yarou embouche la même trompette. A l’en croire, ces militants emprisonnés ont certes commis des actes mais ce « sont les politiques et les décisions politiques qui ont abouti à cet état de choses ». Il espère que le président de la République donnera suite à cette requête, lui qui estime que son parti est le seul à avoir subi le plus de pression du pouvoir.
Bénin : Message du Président Talon à l’occasion de la clôture du dialogue politique
Pour qu’il n’y ait plus jamais d’exclusion
L’ancien ministre dit avoir d’ailleurs demandé lors des assises que ces « brimades » puissent s’arrêter et que les règles démocratiques puissent être respectées. Paul Hounkpè a aussi abordé la question du toilettage des lois électorales évoquée par Alassane Soumanou. Pour lui, il est important de revisiter les textes et permettre aux formations politiques de participer effectivement aux élections et « qu’il n’y ait plus jamais d’exclusion ». « Nous voulons que les conclusions soient traduites en réalité » a-t-il ajouté.
L’appel de Prudencio au Dud de Houdé
Du côté de l’Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN), on n’impose rien au chef de l’Etat. Selon sa présidente Claudine Prudencio, les délégués ont eu le temps de vider leur sac et tout le monde a fait des recommandations. Il revient à Patrice Talon de voir ce qui est possible. Elle a par ailleurs souhaité que le parti absent au dialogue (le DUD) puisse mettre la balle à terre et accepter d’échanger avec le chef de l’Etat.
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