Crash d’Ethiopian Airlines : Après les révélations, la compagnie nie

Ethiopian Air Line,classé 22 ème compagnie aérienne par un site de consommateur, aurait mis en œuvre un plan stratégique de 15 ans appelé Vision 2025 qui devrait lui permettre de devenir le premier groupe aéronautique en Afrique avec huit centres d’affaires. Seulement le 10 mars 2019, son vol 302 s’écrasait six minutes après son décollage et faisait 157 morts. Un accident dans lequel la responsabilité de la compagnie pourrait être engagée.

Des allégations d’ « employé mécontent »

Yonas Yeshanew serait un ancien ingénieur en chef d’Ethiopian Airlines qui aurait démissionné de la compagnie nationale, l’été dernier et demanderait l’asile aux États-Unis. Le technicien en une dénonciation publique,  déclarait il y a peu qu’en totale violation des lois et règles en vigueur, Les responsables d’Ethiopian Air Line auraient un jour après le crash, consulté les dossiers de maintenance du vol 302, un Boeing 737 Max.

Publicité
Boeing : nouvel incident sur un modèle 767 d’Ethiopian Airlines

Une accusation grave, qui tendrait à affirmer la responsabilité de la compagnie dans l’accident qui avait couté la vie à 157 personnes, alors que jusqu’ici seul le constructeur, Boeing, avait été mis en cause. Et si l’ingénieur, ne pouvait témoigner de manipulations des documents papiers, des documents sur lesquels étaient enregistrés « Toutes les activités de maintenance réalisées et les remarques des pilotes au sujet de l’avion avant l’accident», il n’en demeurait pas moins que la simple consultation de ces documents était illégale.

Des accusations niées en bloc par la compagnie nationale Ethiopienne qui dans un message à la presse stipulait ; « l’allégation selon laquelle les notes des pilotes et des techniciens ont été modifiées est complètement fausse et sans fondement».

Pour Ethiopian Air Line, Yeshanew qui avait occupé le poste de directeur de la planification et de l’ingénierie aéronautique, avait été rétrogradé en raison de « graves faiblesses en matière de leadership, de discipline et de mauvaise intégrité ». De ce fait pour la compagnie, toutes ces déclarations visaient juste à « se venger de sa rétrogradation et à développer probablement une affaire de demande d’asile aux États-Unis ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité