Dépigmentation au Sénégal : entre économie et santé publique

L’association internationale d’information sur la dépigmentation artificielle (AIIDA) a organisé ce samedi un panel d’information et de prévention sur la dépigmentation cosmétique volontaire. Le professeur Fatimata Ly présidente de l’AIIDA est revenue sur les dangers que représente ce phénomène. Cette dernière tire la sonnette d’alarme sur les risques de décès liés à la dépigmentation.

Un commerce florissant

Le professeur Fatimata Ly attire l’attention sur le risque de décès causé par la dépigmentation. « Si vous prenez parmi les patientes qui ont présenté un cancer, on a une mortalité de 25 % » déclare la présidente de l’AIIDA qui précise que le taux de décès global exact n’est pas encore connu. Selon cette dernière qui précise que « la problématique de la dépigmentation représente un enjeu économique« , dix milliards de francs CFA sont dépensés chaque année au Sénégal dans la dépigmentation.

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Un phénomène en expansion

Avec un taux de prévalence de 71% contre 67% en l’an 2000 le phénomène de la dépigmentation gagne du terrain. Cela est favorisé
entre autres, selon le docteur Fatimata Ly, par l’accessibilité des produits en matière de prix. Elle cite également les campagnes de publicité et de promotion des produits à effet éclaircissant.

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