La Russie ne comprend pas. En effet, en ce samedi 26 octobre, Moscou a qualifié de « banditisme international », la décision américaine de déployer des soldats afin de protéger les champs de pétrole situés à l’est de la Syrie, récemment repris par les forces kurdes aux combattants de l’Etat islamique.
Dans un communiqué de presse lourd de sens, le ministère de la Défense a affirmé qu’à ce stade, aucun gisement de pétrole et d’hydrocarbure syrien n’appartenait aux forces djihadistes de l’Etat islamique et aux Américains. Une annonce qui intervient alors que Mark Esper, le chef du Pentagone, a annoncé hier en journée, que Washington déploierait d’ici quelques semaines, pas moins de 200 soldats dans la région de l’Est syrien.
L’armée américaine, déployée en Syrie
« Nous prenons maintenant des mesures pour renforcer notre position à Deir ez-Zor, et cela inclura des forces mécanisées, pour nous assurer que le groupe Etat islamique n’aura pas accès à une source de revenus qui lui permettrait de frapper dans la région, en Europe, aux Etats-Unis », avait-il notamment affirmé à ses alliés de l’OTAN.
Renforts américains en Syrie : Poutine et Assad prennent des dispositions
Une annonce surprenante, d’autant que le président Trump et la Maison Blanche dans sa globalité, ont été largement critiqués par la communauté internationale pour avoir pris la décision de quitter le nord-est de la Syrie, ouvrant la portes à une attaque turque contre les forces kurdes.
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