Ce lundi, lors de la célébration annuel du festival culturel Olojo édition 2019, le président nigérian Muhammadu Buhari faisait état du développement par la culture à Ile-Ife, dans l’État d’Osun. Le président nigérian, avait tenu par la voix de son représentant, à rappeler que la culture et la tradition, utiles pour ressortir la beauté de toute communauté seraient des outils nécessaires au développement socio-économique du pays.
Le développement économique par la diversité culturelle
Le festival d’Olojo est un festival culturel d’Ile-Ife, dans l’État d’Osun, situé dans la partie sud-ouest du Nigéria. C’est la célébration du souvenir d’Ogun, dieu du fer, qui serait le premier fils d’Oduduwa, ancêtre du peuple yoruba. Olojo en Yoruba signifierait «le jour de la première aube», aussi le festival d’Olojo serait-il un festival culturel annuel créé pour célébrer le jour où le Tout-Puissant a créé la Terre. Une célébration culturelle et cultuelle devenue une célébration pour la race noire dans son ensemble.
Aussi, ce lundi, dans un message du président lu par son représentant par le ministre de l’intérieur Ogbeni Rauf Adesoji Aregbesola ; le président nigérian n’avait-il pas manqué de saisir cette tribune pour appeler les Nigérians à continuer d’explorer la riche diversité culturelle et la tradition de leurs diverses communautés en vue de réaliser la diversification de l’économie de manière à attirer le développement socio-économique dans le pays.
« Nous faisons tellement dans la promotion de notre culture et nous ne nous laisserons pas aller. Nous voulons que les gens aient confiance en notre capacité à faire avancer les choses et à nous soutenir » aurait transmis le président. Le festival serait donc un moyen très à propos de présenter la riche culture de la race Yoruba au monde entier, et donc de drainer des investissements directs étrangers en vue de revitaliser l’économie nationale ; « toutes les sociétés du monde ont des cultures diverses et divergentes qu’elles chérissent et pratiquent ».
Mieux, alors que le pays en proie à une crise sécuritaire sans précédent, avec de multiples actes de vandalismes, d’agressions et autres enlèvements, le président Buhari demandait à ses concitoyens de tirer parti de leur riche culture et de leurs traditions pour surmonter les problèmes de sécurité auxquels le pays était confronté. Arguant que la politique sécuritaire nationale développée serait elle-même tributaire « dans son application aux phénomènes sociaux et culturels ».
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