Le secrétaire général Confédération des organisations syndicales indépendantes (COSI-Bénin), Noël Chadaré a été l’invité de l’émission zone franche de Canal3 Bénin ce dimanche 27 octobre. Il s’est prononcé sur le dialogue politique et les recommandations qui y ont été formulées. Noël Chadaré semble acquis à la cause. Pour lui, l’idée du dialogue politique est à saluer.
Sauf que, selon le syndicaliste, «on aurait pu mieux faire». Il estime qu’ «on aurait pu associer tous les partis politiques et la société civile. Tout le monde devrait être convié à ce dialogue, tous les acteurs politiques qui sont à la base de cette crise devraient être à ce dialogue». Le secrétaire général de la COSI-Bénin a précisé que «nous tous nous sommes concernés. Car, la politique c’est la gestion de la cité». Il pense que «si on veut vraiment faire la paix, il faut inviter tout le monde».
Des recommandations du dialogue
L’invité est en adéquation avec les recommandations issues du dialogue politique des 10, 11 et 12 octobre 2019. Il trouve que c’est une bonne chose que le code électoral et la charte des partis politiques soient corrigés. Car, il faut permettre à tout le monde d’aller aux élections et laisser le peuple faire ses choix. Il n’est pas contre les élections générales mais estime qu’il y a une autre possibilité pour ne pas éprouver les finances publiques.
De même, il relève que les élections générales induisent une révision de la constitution donc il faut prendre des précautions. C’est pourquoi, Noël Chadaré est totalement en phase avec le chef de l’Etat par rapport à la question de révision de la constitution. Il trouve aussi bon la recommandation concernant le statut de l’opposition. Mieux, il pense qu’il faut renouveler le personnel politique du pays. Il va plus loin pour indiquer qu’il est temps de limiter le mandat des députés.
Il est aussi en phase avec une discrimination en faveur des femmes de même que le financement des partis politiques. Il a invité les politiciens béninois à travailler pour la paix. Pour lui, ils doivent œuvrer pour l’intérêt général. Le seul point ou le secrétaire syndical n’est pas totalement d’accord est la loi d’amnistie en faveur de ceux qui sont impliqués dans les drames du 1er et 2 mai 2019 et ceux de Tchaourou et Savè. Noël Chadaré pense que c’est allé vite. Il y a un saut d’étape. Il est impératif de situer d’abord les responsabilités avant l’amnistie. Pour finir, il a invité les politiciens béninois à travailler pour la paix. Pour lui, ils doivent œuvrer pour l’intérêt général.
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