El Chapo : son fils fait fuir des policiers venus l’arrêter

Ce jeudi, les habitants de Sinaloa dans le Culiacan au Mexique, avaient  du tout au long de la journée, rester barricadés dans leurs maisons. Ce jour-là les forces de police tentant une interpellation du fils du baron de la drogue Joaquin « El Chapo » Guzman, se seraient heurtées à une opposition extrêmement musclé des hommes de mains du trafiquant. Six heures durant, les balles avaient crépité laissant sur les rues des milliers de douilles de fusils de gros calibre et des carcasses de véhicules incendiés.

Une interpellation ratée

La fusillade selon les autorités auraient fait huit morts et une vingtaine de blessés, sans précision aucune sur la répartition des victimes. Une chose serait certaine c’est que la trentaine de policiers qui seraient intervenus au domicile du trafiquant avec l’intention de donner suite à une demande d’extradition de 2018 en provenance des États-Unis, avaient dû repartir bredouilles.

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Si tôt après leur arrivés, et selon les déclarations du ministre de la Sécurité du Mexique, Alfonso Durazo, les policiers qui avaient pu se saisir du fils d’El Chapo, Ovidio Guzmán López, auraient été encerclés par des hommes puissamment armés qui auraient entre autres pris le contrôle des péages et des principales routes menant à la ville. Du coup selon le ministre, « La décision a été prise de se retirer de la maison, sans Guzman pour tenter d’éviter plus de violence dans la région, de préserver la vie de notre personnel et de rétablir le calme dans la ville. »

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Cependant, rapporte des vidéos et commentaires circulant sur la toile, le fait serait que les policiers submergés par la puissance de feux des hommes du cartel avaient dû battre en retraite. Dans le chaos engendrés par la fusillade, les détenus d’une prison de la localité se seraient évadés, se servant des armes des gardes en faction. Selon le secrétaire à la Sécurité publique de Sinaloa, Cristobal Castaneda, 49 prisonniers sur les 56 évadés seraient toujours en liberté ce vendredi.

Une réponse

  1. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    Ce pays a des « scores » de victimes par balles équivalents à ceux des pays en guerre.
    DU point de vue sociétal et politique, les cartels en sont à défier aujourd’hui et en pleine rue les forces de l’ordre d’états et fédérales.
    Il y avait 49 4×4 et plus de 100 sicarios armés face aux forces de l’ordre. C’est un défi à l’Etat qui est en grande partie noyauté. Sans compter la maitrise qu’ils ont étendue au contrôle du perçage de pipe-line de pétrole à travers le pays.

    Une forme de proto-état en somme… Et ils n’ont pas plus de morale que DAECH.
    \\\\\///
    (@_@)

    La corruption, l’utilisation de la drogue par certains milieux proches des pouvoirs en Afrique, ce qui arrive au Mexique pourrait très bien arriver en Afrique.

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