Les pompiers sont en colère en France et ils comptent bien le faire remarquer à Emmanuel Macron lors du déplacement qu’il effectuera le mardi 22 octobre prochain à Mayotte sur l’archipel de l’océan Indien situé entre Madagascar et la côte du Mozambique. Selon un communiqué des soldats du feu, relayé par les médias français, ils n’assureront pas la sécurité de l’avion qui va transporter le président français.
En signe de solidarité…
A en croire ceux-ci, la décision est motivée par le traitement qui a été réservé à leurs collègues à Paris lors des manifestations du 15 octobre dernier. Alors qu’ils dénonçaient le manque d’effectifs et de reconnaissance de leur profession, les manifestants ont été traqués par les forces de l’ordre avec des gaz lacrymogènes et camions à eau. Cette manifestation s’était soldée par l’interpellation de 6 personnes pour « violences » et « jets de projectiles ». Trois policiers ont également été blessés lors des manifestations.
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Aussi, en signe de soutien pour leurs collègues de la métropole, le Syndicat national des sapeurs-pompiers professionnels (SNSPP) a-t-il notifié leur refus d’assurer la sécurité incendie sur la piste. A en croire la précision qu’apporte le communiqué sur cette décision des pompiers de la Mayotte, elle durera « une heure avant l’atterrissage, jusqu’à quinze minutes après l’arrêt complet des moteurs ».
Ils ne joueront pas ainsi le rôle de prévention du péril animalier (PPA) qui leur est dévolu. Juste après le passage du l’aéronef du président, ils reprendront du service. Notons que l’accueil qui sera réservé par les pompiers à l’actuel locataire de l’Elysée intervient alors qu’il fait ce déplacement pour se prononcer sur la question de l’immigration clandestine.
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