Le patron du réseau social Facebook, Mark Zuckerberg a fait l’objet de vives critiques sur notamment, les publicités politiques, la monnaie électronique Libra et la diffusion d’images pédophiles sur sa plate-forme. Il faisait face lors d’une audience au comité des services financiers de la Chambre des représentants, pour convaincre les élus sur la Libra, dans la soirée du mercredi dernier à Waskington. Mark Zuckerberg n’a pas été épargné des critiques sur les publicités politiques mensongères que l’on trouve sur Facebook.
Des publications qui pourraient être supprimées par Facebook
La démocrate Alexandria Ocasio-Cortez a interrogé le cofondateur de Facebook sur la politique menée par le réseau social, en ce qui concerne ses publicités politiques. Elle a demandé au milliardaire de 35 ans si elle avait par exemple, la possibilité de faire passer des publicités qui ciblent des républicains au cours des primaires leur informant « qu’ils ont voté pour le Green New Deal ». Cette dernière une loi démocrate, n’est pas vue d’un bon œil par les républicains. Mark Zuckerberg a indiqué que Facebook pourrait effacer les publications même des hommes politiques qui exhortaient à la violence ou essaient de diminuer la participation aux élections. Mark Zuckerberg a également souligné que le fait de ne pas permettre aux internautes de se rendre compte qu’il y a eu des contrevérités dans une élection, n’est pas du ressort de Facebook.
L’impact de la Libra sur le système financier mondial
Le démocrate Sean Casten a rappelé qu’un membre du parti nazi américain avait gagné une élection primaire l’année dernière. A ce propos il a demandé s’il y aurait une possibilité pour que les propos véhiculant la haine soient supprimés de Facebook. A cette question, Mark Zuckerberg a fait comprendre que cette interrogation relève de plusieurs détails qui lui sont inconnus et pour lesquels il ne peut pas apporter des éléments de réponse. Concernant la monnaie électronique Libra, les membres du Congrès se sont interrogés sur l’impact négatif que la crypto-monnaie pourrait avoir sur le système financier mondial. Ils ont ainsi évoqué le blanchiment des capitaux ainsi que le grand contrôle des données que pourrait avoir Facebook.
Mark Zuckerberg a fait part de sa détermination en indiquant que sa monnaie pourrait être bénéfique à plus d’un milliard d’adultes dans le monde qui ne disposent pas de compte bancaire. La députée républicaine Ann Wagner a en outre fait cas de la diffusion des images d’abus sexuels de mineurs sur Facebook. Selon ses dires 12 millions de ces contenus ont été partagés sur le réseau social en 2018. Répondant à la question de l’élue qui demandait ce que Facebook faisait pour remédier à cela, Mark Zuckerberg a énuméré les outils de la plateforme qui permettent de d’identifier ce genre de contenu. Mais, il a reconnu que la tâche s’avèrera plus difficile à l’avenir pour détecter « certains de ces comportements ».
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