Femme frappée pour un hamburger : la publicité qui ne passe pas

Une publicité pour hamburger a récemment créé la polémique en Belgique. En effet, la marque de Fast-food Bicky Burger a posté sur Facebook, une publicité sur laquelle apparaissait des dessins montrant un homme en costume qui donne  un coup de poing à une femme pour ne pas avoir apporté le bon hamburger. La publication a reçu un avis très négatif, puisque la directrice de l’organe disciplinaire du secteur en BelgiqueSandrine Sepul a fait savoir aujourd’hui mercredi, que près de 300 plaintes relatives à cette publicité ont été dénombrées depuis mardi par le conseil de la publicité.

La publicité a été retirée de Facebook

Cette publicité indiquait en haut de l’image que le bon hamburger se reconnait à la vue de l’emballage. La publication a été très mal vue par les médias qui ne faisaient que parler d’elle ce jour. Suite aux multiples réactions, elle a été supprimée du réseau social, même s’il demeurait toujours visible sur les commentaires de plusieurs intervenants sur la toile. La publicité n’est passée inaperçue aux yeux de certaines personnalités politiques. C’est le cas des ministres chargées de l’Egalité des chances en Wallonie et à Bruxelles-Capitale, Christie Morreale et Nawal Ben Hamou.

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Une publicité irresponsable

Les deux ministres ont indiqué qu’elles ont saisi l’Organe de la publicité, concernant cette publicité. La ministre Nawal Ben Hamou a quant à elle qualifié la publicité de Bicky Burger de « nauséabonde et totalement irresponsable » sur sa page facebook. Sur Twitter, Christie Morreale a laissé voir que près d’une femme sur quatre sera victime de violences durant sa vie, et certaines en succomberont.

A l’instar de Nawal Ben Hamou, elle a écrit que faire de la publicité en faisant usage des violences faites aux femmes est irresponsable. Le journal Le Soir, a dans un billet d’humeur indiqué qu’un homme tue sa compagne ou son ex tous les dix jours. Le média renchérit en faisant savoir que plusieurs femmes sont tous les jours sexuellement abusées, frappées et humiliées.

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