A Cognin, une petite commune de Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes, les habitants d’un immeuble vivraient sous le règne de la terreur de l’un de leur voisin depuis deux années. Ce voisin, qui souffrirait de troubles mentaux, obligeait les autres colocataires, par ses excès de violences et ses comportements anti-sociaux à être sans cesse sur-le-qui-vive de peur de faire les frais de sa ‘’folie’’ furieuse.
« Il a frappé à toutes les portes en menaçant de tuer tout le monde (…) C’est invivable. »
Pour les exégètes de psychologie socio-comportementale, les personnes seraient en France victime d’une stigmatisation gratuite. Cet état d’esprit serait induit par des stéréotypes qui présenteraient les personnes souffrant de troubles psychiques comme des individus potentiellement dangereux et violents mais aussi et surtout par « la médiatisation de faits divers associant « crime » et « maladie mentale ».
Mais pour les habitants de l’immeuble sis au numéro 38 de la route de Lyon à Cognin, la peur avec laquelle ils seraient contraint de vivre au quotidien depuis maintenant deux années, n’avait rien d’un état d’esprit, elle serait réelle. C’est que pour le locataire du numéro 72, la réalité et les règles de vie en société semblaient différents. Cris, insultes, menaces de mort, menaces de viol, abattements de cloisons, dégradation de matériels communs comme les « ascenseurs » et autres « vitres de hall », seraient, pour ne citer que cela, les méfaits dont le locataire du 72 se rendrait quotidiennement coupable.
« Et c’est comme ça jour et nuit. C’est invivable » rapportait un autre locataire à la presse locale. Pour l’instant les locataires ne pouvaient que porter plainte et attendre que les autorités compétentes prennent leur responsabilité. La mairesse de la commune Florence Vallin-Balas, qui aurait déclaré en avoir référé à plus haut, reconnaissait ne pas se faire d’illusions, car « La prise en charge des problèmes de santé mentale » se révèlerait souvent être problématique pour les administrations décentralisées.
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