Ce mardi soir, les usagers d’une des salles du Complexe Gaumont de Labège à Toulouse en France, un complexe de 16 salles de cinéma ; ne s’attendaient certainement pas à voir les pompiers venir interrompre leur visionnement de ce grand classique de Disney qu’était Le Joker. Seulement les pompiers avaient bel et bien dû intervenir, pour une alerte à l’incendie ; un smartphone ayant pris feu.
Des technologies utiles mais souvent dangereuses
Il était 21 heures, heure locale, lorsque les cinéphiles de Labège avaient été obligés de mettre un terme à leur séance. Le téléphone portable de l’un des spectateurs, sans aucune raison apparente, entrait en auto-combustion. La salle de cinéma étant un espace confiné, un tel événement pouvait rapidement devenir dramatique. Aussi, les responsables auraient-ils pris la décision d’évacuer les 200 spectateurs à l’intérieur de la salle avant de prévenir les pompiers, tout en essayant avec les moyens du bord de circonscrire le foyer de l’incendie.
Ce fait quoique insolite et stupéfiant, aurait une explication scientifique. La source des flammes se trouverait selon les experts, très certainement au niveau de la batterie du téléphone portable, qui aurait subi un processus appelé « emballement thermique ». Les batteries de téléphones portable, les batteries lithium-ion, contiendraient des cellules Li-ion possédant chacune une température critique, un point d’ébullition.
Du coup, lorsque la température critique d’une cellule serait atteinte en raison par exemple de la chaleur externe, d’une surcharge, de dommages ou d’une fabrication médiocre, elle entrerait en « décomposition exothermique » et libérerait de la chaleur. « Incendiant » pratiquement ses voisines. Et en fonction de la vitesse de ce processus, une batterie peut s’éteindre, créer une petite explosion ou s’enflammer.
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