Consciente de ses lacunes sur certains domaines, Google a décidé d’entamer les grandes manœuvres afin de proposer à ses utilisateurs, de nouvelles fonctionnalités et de nouveaux produits. Mardi, le géant du web a par exemple confirmé que sa plateforme de jeux vidéo sur demande, baptisée Stadia, allait sortir le 19 novembre prochain.
Le marché du gaming, dominé par les mastodontes que sont Sony ou Microsoft va donc accueillir un nouveau concurrent de poids. L’idée ici, est de bouleverser l’équilibre du marché, dominé par les mêmes acteurs depuis trop longtemps. Pour se faire, Google table sur le multi-plateforme et proposera au joueur de passer de son ordinateur à sa télévision ou à son téléphone, tout en gardant son niveau de jeu. « Vous aurez la possibilité de jouer n’importe où, sur votre télé, sur votre ordinateur, et même sur votre téléphone intelligent Pixel, qui sera le premier téléphone à être compatible avec Stadia lors de son lancement » a ainsi confirmé Rick Osterloh, patron du domaine Hardware Google, à l’occasion d’un grand événement d’annonce, tenu à New York.
Stadia, une console pour bousculer les codes
Une plateforme très attendue d’autant que cette dernière sera déjà bien fournie. Au moment de son lancement, pas moins d’une trentaine de jeux sont attendus. Au niveau du tarif, il faudra compter sur un abonnement mensuel. Une première pré-commande, comportant un appareil Chromecast Ultra qui permettra de connecter écran et manette ainsi que trois mois d’abonnement à Stadia est déjà disponible, pour 169 dollars. D’autres offres sont également attendues, mais ne devraient pas être dévoilées avant 2020. À ce stade, peu de détails ont fuité mais selon les premières informations, Google envisage de dévoiler un abonnement mensuel StadiaPro ainsi qu’une offre de base. Deux moyens de se connecter qui seront disponibles dans 14 pays.
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