Le taux de natalité moyen par femme au Niger serait, selon la fiche 2018 de la population mondiale du Population Reference Bureau (PRB), un organisme privé spécialisé dans la collecte de statistiques, de 7.2 contre une moyenne dans les pays en développement de 2,6 enfants par femme. Avec un taux de croissance annuel de 3,8 %, le plus élevé au monde, le Niger pourrait voir sa population de 22,2 millions d’habitants tripler, pour atteindre 63,1 millions d’ici à 2050. Une situation due, selon la première autorité du pays, à une mauvaise interprétation de la principale religion, l’Islam.
Une conséquence des mariages précoces…
Le président nigérian dans une interview accordée à un média internationale ce jeudi, révélait que cette explosion de la démographie au Niger aurait été provoquée par une mauvaise interprétation de l’Islam. L’islam, principale religion du pays avec un taux de couverture de 98 %. « Avant l’arrivée de l’islam, les femmes étaient mariées à l’âge de 18 ans mais, en raison d’une lecture erronée de l’islam, les jeunes femmes avaient un bébé à l’âge de 12 ou 13 ans » déclarait aux médias le président Mahamadou Issoufou.
Du coup, Pour M. Issoufou, les femmes au Niger faisaient plus d’enfants parce qu’elles commençaient très tôt à en avoir et cela avait pris de grandes proportions parce que l’Islam encourageait les mariages précoces. Mais pas seulement, car selon M. Issoufou une lecture plus approfondie du Coran, révélait que le livre saint parlerait surtout et d’abord de « responsabilité parentale ».
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Aussi, rappelait le Président Issoufou, il était urgent pour le Niger avec bien sûr le concours des autorités religieuses , d’éduquer les population en conséquences ; « Les écoles doivent éduquer les jeunes filles parce que nous ne voulons pas qu’elles aient des enfants à 12 ou 13 ans. Idéalement, nous voulons les garder à l’école le plus longtemps possible, jusqu’à l’âge de 18 ans ».
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