Noir tué par une policière aux USA: le geste émouvant du frère de la victime

Photo de Tingey Injury Law Firm - Unsplash

Le 2 octobre dernier, le tribunal de Dallas a été le théâtre d’une scène pour le moins étonnante. En effet, Amber Guyger, ancienne policière blanche, venait tout juste d’être condamnée à une peine de dix ans de prison lorsqu’elle a reçu le soutien inattendu du frère de la personne qu’elle a tué quelques mois plus tôt.

Le 6 décembre 2018 dernier, l’officier rentre chez elle à la fin de son service. En uniforme, elle a toujours son arme sur elle. Rentrant dans l’appartement, elle trouve alors quelqu’un assis sur son canapé, chez elle. Du moins, c’est ce qu’elle pensait, car la vérité est bien plus tragique. En effet, la policière s’est trompée d’appartement et est entrée chez son voisin. Plaidant l’erreur, celle-ci a ouvert le feu sur ce dernier le tuant sur le coup.

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Condamnée à 10 ans de prison

Pour le clan de la victime, il ne fait aucun doute que cette attaque était une attaque de type raciste. D’ailleurs, l’avocat de la famille a tenu à saluer la décision du juge, estimant qu’il s’agissait là d’une grande victoire « pour les Noirs en Amérique ». L’accusation a effectivement dévoilé plusieurs messages racistes envoyés par Guyger à son voisin, quelques mois avant le drame.

Alors qu’elle risquait entre 5 et 99 ans de prison, Amber Guyger a finalement écopé d’une peine de 10 ans. Une situation qui a rendu triste Brandt Jean, frère de Botham, le jeune homme assassiné. Ce dernier, encore sous le choc a eu un geste d’une rare compassion envers celle qui a tué son frère, affirmant lui pardonner son geste. Il demandera ensuite à la juge s’il avait la possibilité de la prendre dans ses bras.

Un intense moment d’émotion

« Je ne sais pas si c’est possible, mais puis-je la prendre dans mes bras ? S’il vous plaît ? » lance-t-il, la voix tremblante. Acceptant sa requête, Brandt se dirige vers la reconnue coupable qui se jettera alors dans ses bras, en pleurs. Une scène qui durera de longues secondes avant que l’étreinte ne se termine finalement, Guyger se dirigeant avec les forces de sécurité sur place, vers une porte de sortie et direction de sa cellule de prison.

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