Voilà un moment maintenant que la situation est très volatile dans la région du Moyen Orient, elle est devenue encore plus tendue depuis que la Turquie a décidé de lancer une opération militaire dans le nord-est de la Syrie. En effet, il y a quelques jours, le président turc Recep Tayip Erdogan a décidé de mener une offensive militaire en territoire syrien pour y déloger les forces Kurdes qui sont hostiles au régime d’Ankara.
La décision prise par Erdogan a suscité la consternation et l’indignation au sein de la communauté internationale. Plusieurs chancelleries occidentales ont dénoncé l’initiative prise par la Turquie et ont demandé que l’opération militaire cesse sur-le-champ. Les Etats-Unis ont demandé à Recep Tayip Erdogan de revoir sa position sous peine de voir de lourdes sanctions frappées l’économie turque.
L’aura de Poutine pour faire la donne ?
Dans une lettre adressée à son homologue turc, Donald Trump lui a signifié de ne pas jouer à l’idiot. De son côté, le dirigeant turc est resté droit dans ses bottes.
Il a menacé de laisser affluer en grand nombre aux portes de l’Europe des millions de réfugiés syriens qui sont actuellement en Turquie. C’est dans ce climat très pesant que Recep Tayip Erdogan a rencontré le président Russe Vladimir Poutine lors d’un sommet dans la ville russe de Sotchi.
Vers un compromis ?
Il semble que ce soit Vladimir Poutine qui demeure le seul dirigeant capable de raisonner l’homme fort d’Ankara. Ce Mardi 22 Octobre, lors d’un entretien qui a duré de longues heures, Vladimir Poutine a tenté d’obtenir un accord afin de permettre une véritable baisse des tensions dans le nord-est de la Syrie.
Les deux dirigeants ont discuté sur la possibilité de mettre en place une Zone de sécurité qui sépare la Turquie des positions Kurdes au niveau de la frontière avec la Syrie. Erdogan, qui n’est pas insensible à l’influence de son hôte a déclaré qu’il ne souhaite en aucun cas envahir une zone de la Syrie. Avant le départ de Recep Tayip Erdogan de Russie, Vladimir Poutine espère qu’il pourra contribuer à une désescalade des tensions au nord-est de la Syrie.
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