Le président turc s’est moqué de l’Union Européenne lors d’un discours qu’il a prononcé ce jeudi 24 octobre à Ankara. Recep Erdogan n’a pas hésité dans ses propos à décrier la manière dont les Européens gèrent le phénomène de l’immigration clandestine. Il est également revenu sur la menace qu’il avait brandie au moment où les pays de l’Union Européenne condamnaient l’offensive qu’il a lancée contre les Kurdes de la Syrie. Il disait notamment qu’il allait ouvrir les portes et « envoyer 3,6 millions de réfugiés » en Europe.
« Le branle-bas de combat»
Lors de la sortie qu’il a faite ce jeudi dans son pays, il a expliqué ces déclarations. Pour lui, ce sont des propos qui sont intervenus dans un contexte de grandes agitations de combat. « Lorsque je dis qu’on va ouvrir les portes (aux migrants), c’est le branle-bas de combat » a expliqué l’homme fort d’Ankara. S’il a profité de cette occasion pour faire ces éclaircissements, il n’a pas manqué d’ajouter qu’il n’était pas encore temps de laisser sortir les migrants du pays. Il s’est par la suite attardé sur le phénomène de l’immigration et surtout sur le comportement qu’adoptent les pays européens.
« 100 personnes sont arrivées sur les îles (grecques)»
« Vous avez de l’argent, vous êtes forts. Mais quand 100 ou 200 personnes gagnent la Grèce par la mer, vous téléphonez tout de suite pour dire, ‘100 personnes sont arrivées sur les îles (grecques)» s’est notamment moqué Recep Erdogan lors de son discours ce jeudi.
Opération en Syrie : Erdogan avertit Trump et Poutine
Ces propos viennent en réaction à la position tranchée de l’EU sur l’offensive contre les Kurdes YPG de la Syrie. Les 28 pays de l’Union avaient réclamé l’arrêt de cette opération militaire. La France quant avait quant à elle saisi le Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies.
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