La Constitution béninoise est en passe d’être révisée. Hier mardi 29 octobre, les députés ont à l’unanimité voté pour l’étude d’une proposition de loi sur la réforme constitutionnelle, en procédure d’urgence. En apprenant cette nouvelle, Guy Mitokpè n’a pas pu s’empêcher de publier un post sur sa page Facebook.
Dans ce court message, l’ancien député tacle les 10 parlementaires qui ont eu l’initiative de cette proposition de loi portant sur la révision de la loi fondamentale. « Il m’est revenu qu’un groupe de dix individus installés après les tueries de mai 2019 auraient introduit en procédure d’urgence la profanation de notre Constitution du 11 décembre 1990… » écrit l’ancien parlementaire pour qui cet acte n’est qu’une violation de l’esprit de dialogue qui guide les actions et les démarches des forces de la Résistance.
« Nous vaincrons face à toute imposture et acte de passage en force »
« Notre peuple est en train d’être mis devant ses responsabilités » poursuit le Secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir. Il assure par ailleurs que la Résistance vaincra face « à toute imposture et acte de passage en force ». Rappelons que la 7e législature du parlement avait retoqué par deux fois le projet de révision constitutionnelle que le chef de l’Etat portait à l’époque.
Bénin: «Le prochain piège tendu à toute la classe politique est la question du parrainage des élus communaux» (Guy Mitokpè)
Le vendredi dernier, alors que le comité d’experts livrait les grandes lignes de son rapport au palais de la Marina, Patrice Talon a indiqué qu’il souhait que les lois inspirées des recommandations du dialogue politique n’induisent pas une révision de la Constitution. Et même si la loi fondamentale devait être révisée, la disposition sur le nombre de mandat présidentiel doit être épargnée, a clairement fait savoir le chef de l’Etat.
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