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Syrie : acculés par Erdogan, les kurdes libèrent les terroristes

Depuis quelques jours et le début du lancement des opérations turques en Syrie, la communauté internationale s’inquiète. Le sort des Kurdes, directement visés par Ankara, pose question alors que l’offensive des forces d’Erdogan pourrait également favoriser le retour de l’État islamique qui, conscient de la situation, appelle à la rébellion.

En effet, les forces Kurdes sont engagées dans une lutte de tous les instants contre Ankara qui souhaite se débarrasser de leur présence au niveau du nord-est syrien, région frontalière avec la Turquie. Aujourd’hui, toutes les forces susceptibles de combattre sont donc invitées à grouper les rangs, poussant les gardes de certains camps de détention à délaisser leur poste. Résultat, les djihadistes en profitent pour s’échapper.

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Les femmes, appelées à être libérées

Selon certaines informations, plusieurs dizaines de personnes, retenues au camp d’Aïn Issa, à environ 50 km de la ville de Raqqa ont réussi à fuir, dont une dizaine de Françaises et leurs 25 enfants. Incapables de gérer un groupe aussi imposant de personnes alors que les Turcs continuaient leur offensive, les gardes Kurdes ont été obligés de revoir leur plan. « Les Kurdes nous ont dit tout d’un coup Sortez, courez !. Nous, on n’a rien compris. Après, les Kurdes sont tous partis, il ne restait plus que des civils. » a notamment affirmé une femme sur les réseaux sociaux, alors qu’une autre a confirmé, ajoutant que les Kurdes avaient tout simplement ouvert les portes.

Daesh, conscient de la situation

Aujourd’hui sans argent, ces femmes et ses enfants vont devoir se débrouiller afin de survivre. Si certaines espèrent être rapidement rapatriée, d’autres en revanche semblent être prête à continuer la lutte au sein de Daesh. L’État islamique, conscient des forces en présence et au fait de la situation favorable dans la région pour son retour pourrait compter sur ces femmes prêtes à tout mettre en œuvre pour aider l’organisation à rapidement refaire parler d’elle. « Rentrer en France pour prendre 20 ans de prison non merci, je préfère rester ici », racontait une femme au Parisien, avouant espérer rejoindre la zone d’Idlib, là où se cachent d’autres Français de l’État islamique.

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