L’offensive turque en Syrie ne passe toujours pas auprès de la communauté internationale. En effet, Trump est pointé du doigt pour avoir trahi ses alliés alors que son homologue Erdogan lui, semble être accusé de vouloir éradiquer les Kurdes tout en favorisant par la même occasion, le retour et la restructuration de l’Etat islamique.
Face à cela, certaines nations ont décidé de vite réagir. Au Pays-Bas par exemple, l’ambassadeur turc a tout de suite été convoqué par le gouvernement alors que d’autres nations ont pris des mesures symboliques. La France par exemple, a confirmé le 12 octobre dernier, qu’elle avait pris la décision d’arrêter de vendre et envoyer des armes de guerre à Ankara.
La France arrête de vendre ses armes en Turquie
« La France a décidé de suspendre tout projet d’exportation vers la Turquie de matériels de guerre susceptibles d’être employés dans le cadre de l’offensive en Turquie. Cette décision est d’effet immédiat« .pouvions nous ainsi lire dans un court communiqué de presse alors que l’Allemagne elle, a annoncé la même décision quelques minutes plus tôt. L’Europe devrait également adopter une série de mesures, mesures qui seront annoncées la semaine prochaine à la suite du conseil des Affaires étrangères de l’UE.
Une décision pas appliquée pour tout le monde
Dans le même temps, Emmanuel Macron a appelé l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis à cesser d’utiliser des armes de fabrication française dans le conflit qui oppose cette coalition face aux rebelles Houthis iraniens. « Depuis que je suis élu, nous avons demandé des engagements clairs pour que les armements qui s’inscrivaient dans le cadre de notre coopération ne soient pas utilisés » a ainsi lancé le président français ajoutant que le nombre de contrats passés entre les parties avait été largement réduit. Problème, contrairement à la Turquie, la France continue de vendre ses technologies militaires à l’Arabie Saoudite, ce qui agace de nombreux experts.
Le conflit au Yémen, pointé du doigt
En effet, le conflit au Yémen a viré à la catastrophe humanitaire. Des milliers de personnes sont décédées alors que les déplacés ex, se comptent en millions. Les armes françaises elles, sont régulièrement pointées du doigt pour leur implication dans ces nombreuses attaques aux tragiques répercussions, et ce, même si l’exécutif affirme le contraire. D’ailleurs, pour beaucoup d’ONG, la possibilité de complicité française dans de graves violations, qu’elles soient sur le plan social ou militaire, est réel.
« Si la France disait demain ‘dès qu’il y a un début de guerre avec des éléments de sensibilité, nous coupons tous les contrats militaires avec le pays’, nous perdrions toute crédibilité de partenariat militaire avec quelque pays que ce soit » tente toutefois de se justifier le président, affirmant qu’en cas de refus de sa part, ce serait vers la Russie et la Chine que se tournerait Riyad. Les exportations d’armes françaises elles, ont explosé l’an dernier, à +30%.
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