Ce mardi, l’Observatoire syrien des droits de l’homme(OSDH), un groupe de surveillance basé en Grande-Bretagne, annonçait que les forces du gouvernement syrien et l’armée turque se seraient affrontées pour la première fois depuis qu’Ankara a lancé une offensive dans le nord-est de la Syrie il y a trois semaines. Une offensive qui avait pour but de créer une zone tampon depuis la frontière turque large d’environ 30 kilomètres en plein territoire syrien.
Des affrontements malgré le Cessez-le-feu…
Il y a quelques jours, les forces turques et les milices soutenues par la Turquie se heurtaient à la milice dirigée par les Kurdes et son nouvel allié, le gouvernement syrien, dans le nord-est de la Syrie. Une situation qui avait déjà à ce moment fait monter la température dans une zone déjà instable où en sus de la bataille militaire, se jouaient des batailles géopolitiques importantes.
Mais le 22 octobre, en vertu d’un accord conclu entre le président turc Recep Tayyip Erdogan et le président russe Vladimir V. Poutine ; les troupes gouvernementales turques, russes et syriennes acceptaient de partager désormais le contrôle de la bande, longue de 10 km en territoire syrien libérée par les Américains et les forces kurdes.
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Une situation qui si elle avait eu le mérite de faire baisser la tension dans la zone , n’aurait néanmoins pas empêché , selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme(OSDH), des affrontements entre les forces en présence. Mais elle reconnaissait cependant que ces affrontements seraient des « faits isolés », même si selon l’OSDH, ils auraient fait plusieurs blessés, dans les rangs des forces armées syriennes.
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