En Syrie, de violents affrontements entre les forces soutenant Ankara et les milices Kurdes ont eu lieu ce samedi, entrainant la mort d’une quinzaine de personnes. Une information confirmée par une ONG, qui a par ailleurs ajouté que les troupes de Damas, soutenant Bachar al-Assad, s’étaient déployées dans une zone stratégique, située au niveau de la frontière syro-turque, au nord-est du pays.
Dans les faits, c’est au cours de la soirée que de violents heurts ont éclaté entre l’armée syrienne, les FDS, milice kurde considérée comme terroriste par la Turquie et les forces pro-Ankara, soutenues par l’aviation turque. Selon l’OSDH, l’observatoire syrien pour les droits de l’homme, les combat eux, ont eu lieu dans une zone plutôt compliquée et dangereuse, entre Tal Tamr et Ras al-Aïn.
Intensification des combats
En tout et pour tout, neuf combattants proturcs sont décédés au cours de ces affrontements, contre six du côté des FDS. Une série d’affrontements qui intervient alors que l’armée Turque a plusieurs fois confirmé qu’elle n’envisageait pas la reprise des combats. Bien aidée par la Russie, qui a avancé ses pions et réussi à s’allier avec la Turquie, Erdogan semblait optimiste.
Bachar al-Assad entre en scène
Toutefois, quelques jours après cette annonce, le ministère turc des affaires étrangères a remis de l’huile sur le feu, affirmant que rien n’était gravé dans la pierre. Résultat, la Turquie se gardait le droit de répondre aux Kurdes dans le cas où ces derniers tenteraient de reprendre du terrain. Aujourd’hui, les forces de Bachar al-Assad, qui ne souhaitent pas voir la Turquie s’implanter à l’intérieur de ses frontières, sont donc passées à l’offensive. Après une alliance stratégique avec les Kurdes, ces derniers ont réussi à entrer dans la région de Ras al-Aïn.
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