Système de parrainage au Bénin : « Dans la pratique ça peut être dangereux », selon Alain Adihou

Alain Adiohu (Photo facebook)

Le dimanche 27 octobre dernier, l’émission « 90 mn pour convaincre » de la radio nationale, comptait parmi ses invités Alain François Adihou. Le conseiller spécial du président des Forces Cauris pour le développement du Bénin (FCDB) a opiné sur le débat politique qui s’est achevé le 12 octobre dernier et sur le système de parrainage des candidats à la présidentielle proposé au cours de ces assises.

Pour l’ancien ministre du régime Kérékou, le débat politique ne semble pas être la meilleure option. « Ce qu’on aurait dû faire, c’est de vraies assises parce que  30 ans de pratique de notre système démocratique appelle que nous nous regardions encore en face pour nous dire, qu’est-ce qui ne va pas ? Qu’est-ce qu’on doit pouvoir faire ? » a t-il déclaré .

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« J’ai participé à ce dialogue, mais j’en suis sorti un peu sur ma faim »

A l’en croire, ce dialogue organisé par le président Talon a juste permis de « passer un peu de baume sur les différentes plaies qui nous font souffrir dans notre pays, sur le plan politique partisan ». Ce qui justifie semble t-il, son sentiment au sortir de ces assises. « J’ai participé à ce dialogue, mais j’en suis sorti, un peu sur ma faim » avoue l’homme politique.

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« C’est plus dangereux que l’exclusion qu’implique le montant des 250 millions »

En ce qui concerne le système de parrainage des candidats à la présidentielle, Alain Adihou fait savoir que ce n’est pas une mauvaise chose. Mais les problèmes pourraient surgir dans la pratique, estime-t-il. Pour lui, si on dit par exemple, qu’il faut pour un candidat l’adhésion de 40% de députés et d’une cinquantaine d’élus locaux, ça semble facile sur le papier et même dans la pratique pour un candidat de la mouvance, au vu la situation actuelle.

Mais cela n’est pas évident pour un opposant, fait-il remarquer. Donc dans la « pratique, ça peut être dangereux, plus dangereux même que l’exclusion qu’implique le montant de 250 millions de Fcfa , comme caution pour l’élection présidentielle » analyse l’invité de 90 mn pour convaincre.

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