Affaire Roman Polanski : des militantes féministes expriment leur colère

L’affaire Polanski continue de faire réagir. Le réalisateur, accusé de viols et d’agressions sexuelles a ainsi été visé par un collectif féministe, qui a souhaité exprimer sa colère au sujet de ce dernier. Ainsi, dans trois cinémas bruxellois, ces dernières ont placardé des affiches « Polanski violeur, cinéma coupable, public complice ».

L’UGC De Brouckère, l’UGC Toison d’Or et le cinéma indépendant Palace ont ainsi été visés par ces militantes féministes qui ont enchaîné les collages. Un poste accompagné de la tête du réalisateur a ainsi été placardé sur un mur alors que d’autres affiches pointaient du doigt l’industrie du cinéma, qualifiées pour l’occasion, de complice. « Polanski pédocriminel impuni » ou encore « J’abuse et vous financez » faisaient ainsi partie des messages mis en ligne.

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Des perturbations dans les cinémas Bruxellois

Le collectif Laissez les filles tranquilles a été très ferme dans ses revendications puisqu’un communiqué a suivi l’action des militantes. Ces dernières réclament ainsi la fin des projections des films de Polanski. Selon elles, programmer des films du réalisateur franco-polonais revient à légitimer les actions de ce dernier et « soutenir l’impunité des violences sexuelles ».

Les affichettes elles, ont rapidement été retirées par les employés des différents cinémas, alors que les séances elles, n’ont pas été perturbées. Si certains ont appelé les programmateurs afin de retirer le film de la diffusion, les gérants des différents cinémas n’envisagent pas, pour l’heure, d’aller en ce sens. En France, le film lui, a reçu un accueil plus controversé, certaines séances du côté de Rennes et de Paris ayant été annulées à la suite de blocages des salles. 

Polanski, à nouveau accusé

La polémique entourant le film est en fait venue de la photographe Valentine Monnier, qui a accusé le réalisateur Roman Polanski de l’avoir violé en 1975, lorsqu’elle était âgée de dix-huit ans seulement. Un témoignage qui a poussé les féministes à une nouvelle fois se hisser contre le réalisateur de 86 ans, déjà accusé à diverses reprises ces dernières années. 

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