On l’a appris il y a quelques jours. Olivier Nette, l’ambassadeur de la mission de l’Union européenne au Bénin est déclaré persona non grata par les autorités du pays. Il est prié de quitter le territoire au plus tard le dimanche 1er décembre. On lui reproche de s’être ingéré dans les affaires de politique intérieure.
Il manquait à son devoir de réserve que lui impose sa fonction de diplomate, confiait une source diplomatique à un média français sous couvert d’anonymat. Cette décision du gouvernement béninois n’échappe pas aux commentaires des hommes politiques du pays. L’opposant Candide Azannai a réagi dans une publication sur Facebook.
Il intervenait souvent sur les questions de liberté
Le président du parti Restaurer l’Espoir estime qu’on « peut exclure les hommes qui défendent les valeurs de la liberté, de l’Etat de droit et de la démocratie. Par contre, on ne peut exclure aucune de ces mêmes valeurs sans à terme s’exclure soi-même ». L’humanité est une promesse des valeurs universelles, a-t-il ajouté. Il faut dire que le diplomate européen intervenait souvent sur la question de la liberté de presse au Bénin.
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Il échangeait aussi avec les hommes politiques pays. En effet selon des sources concordantes, Olivier Nette aurait eu une rencontre avec l’aile dissidente des FCBE conduite par Paul Hounkpè et Théophile Yarou en présence de ses pairs de l’Union européenne. On ignore si ce sont ces échanges qui lui valent aujourd’hui d’être expulsé du pays.
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