Belgique : première victime de la cigarette électronique

La cigarette électronique continue de faire des victimes. Après avoir causé des morts aux Etats-Unis, un premier décès en Belgique dû à ce dispositif a été récemment noté. Un jeune bruxellois âgé de 18 ans, qui s’appelle Raphaël a trouvé la mort du fait d’une insuffisance respiratoire, après avoir utilisé une cigarette électronique. Selon les autorités, cette cause est due à un mixage de produits nuisibles dans une cigarette électronique et au vapotage. Les premiers éléments d’enquête ont révélé qu’il pourrait s’agir de cannabidol (CBD). Celle-ci est une substance disposant de propriétés non stupéfiantes, apaisantes et autorisée dans le pays.

Des soupçons sur la vitamine E

Elle peut par contre être mélangée avec d’autres produits toxiques et être commercialisée sur les marchés clandestins. Aussi des soupçons planent-ils sur l’acétate de vitamine E, responsable de multiples décès aux USA. En outre, la disparition du jeune Raphaël a été relayée dans la presse, et la ministre belge de la santé Maggie De Block s’est exprimée sur la situation. Au cours d’une séance plénière ayant eu lieu ce jeudi 14 novembre 2019, durant laquelle elle a répondu aux questions des parlementaires, la ministre a fait savoir qu’un « lien avec la cigarette » a été établi.

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1300 cas de maladies pulmonaires enregistrés aux USA

Indiquant qu’il n’y a aucune autre cause plausible pouvant expliquer une aussi grave pneumonie dans la mort de Raphaël, Maggie De Block a précisé qu’il faut attendre le déroulement de l’enquête afin de déterminer les circonstances exactes de la mort du jeune homme. Rappelons que près de 1300 cas de maladies pulmonaires graves liées au vapotage ont été enregistrées aux Etats-Unis, depuis le mois de mars. La majorité de toutes les personnes atteintes avaient été hospitalisées.

Le mois dernier, les autorités sanitaires américaines avaient annoncé que plusieurs patients qui avaient subi des soins suite à l’utilisation d’e-cigarettes, avaient une nouvelle fois été hospitalisés. Elles poursuivent leurs enquêtes sur cette pandémie de maladies pulmonaires qui est à la base du décès de 26 personnes.

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