• À propos
  • Contactez-nous
  • Charte du site
  • Archives
mardi, janvier 26, 2021
mardi, janvier 26, 2021
Connexion
Menu
La Nouvelle Tribune
Recherche
Pas de résultat
Voir tous les résultats
La Nouvelle Tribune
Pas de résultat
Voir tous les résultats
La Nouvelle Tribune
Accueil Politique

Bénin: Alain Adihou relève les incohérences de la nouvelle constitution

Par Prince Amassiko
il y a 1 an
(très populaire)
7 Commentaires
FacebookTwitter

A lire

(ENQUETE) Sèmè-kpodji : Comment les recettes échappent à la mairie

Présidentielle 2021 au Bénin : Les cinq chantiers urgents de Joël Aïvo

Voir plus d'articles

Conseiller politique du président du parti Forces cauris pour le développement du Bénin (FCDB), Alain Adihou était ce dimanche sur l’émission «Ma part de vérite» de Golfe Tv Africa. L’ancien ministre estimé que son parti est 85% d’accord avec le contenu de la nouvelle constitution du Bénin.

Le premier élément à retenir de l’intervention de Alain Adihou est que le parti FCDB est un parti de l’opposition constructive. Pour lui, il ne s’agit pas d’être systématiquement contre les actions du régime en place. Il est question d’œuvrer pour le développement du Bénin. Cela dit, l’ancien ministre est revenu sur le dialogue politique des 10, 11 et 12 octobre 2019. Il estime que le comité d’experts mis en place pour réécrire les recommandations issues de ce dialogue n’a pas respecté les décisions prises.

Il est vrai qu’il y a eu consensus sur les grandes lignes. Mais, il était prévu que les participants se retrouvent encore sur certains sujets.  Ensuite, il a dénoncé la composition du comité des experts. Pour lui après les deux qui ont conduit le dialogue politique, il y a sept autres membres qui ne sont que des politiques dont un seul de l’opposition.

Des élections générales

Sur la question des élections générales, Alain Adihou estime que personnellement il aurait souhaité que ça soit en 2021. Il démontre que si ces élections étaient en 2021, on aurait fait la même manœuvre qu’en 2026. Il explique que pour des élections générales en 2026, on a rallongé le mandat des députés à cinq tout en prenant le soit de raccourcir à trois ans le mandat des députés qui seront élus en 2023. Pour les élus locaux et communaux qui seront issus des élections de 2020, leur mandat sera rallongé d’un an.

Le chargé des questions politiques des FCDB estime que c’est les mêmes ajustements qu’on aurait faits si les élections générales étaient pour 2021. Mais «la différence c’est un  sursaut patriotique pour permettre qu’en 2021 nous ayons de nouvelles législatives pour apaiser le peuple». Donc, les élections en 2021 gagneraient à décrisper l’atmosphère mais ce n’est pas l’option qui a été faite pour des considérations qu’il ne partage pas mais qu’il subit.  

Du poste de vice-président

Il a rappelé que la proposition d’instauration du poste de vice-président n’a pas été discutée lors du dialogue politique. Ensuite, il a souligné que pour éviter le fait que chaque président installé cherche à effacer totalement ce que son prédécesseur a fait, il est d’accord pour l’instauration d’un poste de vice-président. Donc, il avait déjà émis la réflexion avec des amis.

Mais ce qu’il dénonce ici c’est la précipitation dans laquelle cela a été fait qui a entraîné une incongruité. Car, il démontre qu’après l’élection d’un duo présidentiel, dès que le vice-président assure le rôle de président en cas de vacance de pouvoir, lui vice-président devenu président doit nommer un vice-président.  Et donc, il va remplacer un élu par un nommé. Il estime donc que ce dernier alinéa de l’article 50 de la nouvelle constitution ne respecte pas l’esprit démocratique et n’a pas sa raison d’être.

Concernant l’autorisation donnée au chef de l’Etat de ratifier des accords de financement avant d’en informer le parlement, il pense que c’est une façon de renforcer le pourvoir du président de la République.

Du parrainage

Alain Adihou trouve que ce dossier est aussi délicat. Le souhait a été de renforcer les partis politiques et leur permettre d’avoir une bonne assise. C’est pourquoi il fallait instaurer le parrainage et cela ne devrait pas poser de problèmes. Il est conscient que le risque est qu’il soit utilisé de façon discriminatoire comme le quitus fiscal. Il précise que le code électoral va préciser quel genre d’élu et combien doit parrainer. Mais, il faut que ce code électoral ne soit pas voté en procédure d’urgence et que les autres sensibilités de la République soient associées aux débats.

Il a souhaité que ce code ne soit pas modifié comme l’a été la charte des partis politiques jeudi dernier. Car, il dit qu’il ne sait pas ce qui a été fait par rapport à la charte des partis politiques. Il rappelle que l’une des lois crisogènes est la charte des politiques. Et si ce sont les députés des deux blocs seuls qui doivent décider du contenu, ce n’est pas bien.  

Par rapport à l’institutionnalisation du conseil national de renseignements et du conseil de défense et de sécurité, que les raisons évoquées sont d’ordre conjoncturel. «Je comprends que l’on constitutionalise cela», a laissé entendre l’ancien ministre Alain Adihou. Mais, la crainte est dans la composition de ces deux conseils. Il pense que «ça donne l’impression d’une domination de l’exécutif». Pour lui, la composition de ces deux conseils renforce le pouvoir présidentiel.

Nous vous recommandons

Mariam Chabi Talata Zimé. Photo SCOM Assemblée Nationale
A la une

Vice-Présidente de Talon : Mariam Talata surprise par sa désignation

Afrique

Journée internationale de l’éducation : Les 5 défis à relever selon l’ONG Educo

Voir plus d'articles

Commentaires 7

  1. SONAGNON dit :
    10 novembre 2019 à 17:59

    De la République nous avançons vers une monarchie. Patrice Talon est tout simplement indigne de conduire un pays comme le Bénin.
    Il ignore tout de son histoire et des réelles aspirations du peuple.
    Cette constitution fera l’objet d’une véritable révision dans le respect des principes républicains après le bannissement de la dictature de Talon.

    Répondre
    • UTI DANON dit :
      10 novembre 2019 à 21:56

      Aucune notion de respect chez ce type nommé Sonagnon. Je le plains, je plains ses femmes et enfants. Une véritable crapule …Aucune analyse , mais des injures et des paroles hautes…triste triste mon petit frère

      Répondre
      • sonagnon dit :
        11 novembre 2019 à 10:55

        Qui il faut respecter??? Celui qui viole son serment??? Qui viole tous les jours la constitution du Bénin???

        Vous savez comment on appelle ceux là????

        Nous n’avons pas les mêmes cultures politiques. En d’autres circonstances ces personnes sont à l’ombre quelque part.

        Un dictateur ne peut avoir le respect d’un homme comme moi. Mettez vous ça en tête.

        Répondre
  2. Sourou dit :
    10 novembre 2019 à 16:15

    Ce que je déplore chez nos soits disant sachants est qu’on les voit à gauche à droite au centre partout et ce qui me choque c’est des gens qui ont eu des démêlés judiciaires c’est.vrai nous ne voulons pas la mort du prêcheur mais qu’il se reconvertissent et vivien.le mal de nos politiciens critiquent mais aussitôt mis à l’épreuve ils font pire.Gouverner n’est pas facile

    Répondre
  3. Rassti dit :
    10 novembre 2019 à 14:33

    Merci mon ministre

    Répondre
    • Sourou dit :
      10 novembre 2019 à 16:16

      Merci mon ministre vous êtes toujours là à aduler les humains depuis quand ministre Mr on dit tout court.merci

      Répondre
  4. Delphin gouvoéké dit :
    10 novembre 2019 à 13:47

    Voilà un qui me redonne espoir comme quoi, il y a encore des lucides pas des cupides.
    Merci mon ministre

    Répondre

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Dernier commentaire

  • Citoyen dans Présidentielle 2021 au Bénin : Les cinq chantiers urgents de Joël Aïvo
Facebook Twitter Instagram RSS
Google News

Cliquez ici pour nous suivre sur Google News. Recevez des notifications depuis votre application de Google sur téléphone, ou des infos de dernière minute sur votre ordinateur.

A ne pas rater

Donald Trump (Photo Getty Images)
A la une

Investiture de Biden : cette tradition que Donald Trump a respectée

Liens utiles

  • À propos
  • Contactez-nous
  • Charte du site
  • Archives

© 2019 La Nouvelle Tribune

Pas de résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • A la une
  • Bénin
  • Politique
    • Conseil des ministres
  • Société
    • Education
    • Culture
    • Communiqué
  • Economie
  • Les grandes Interviews
  • Santé
  • Bien-être
  • Insolite
  • Sport
  • Science & Tech
  • People
  • Opinion
  • Proverbes

© 2019 La Nouvelle Tribune

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait. Si vous désactivez les cookies, votre expérience sur le site sera fortement compromise.OkNonEn savoir plus