La fermeture des frontières nigérianes est un sujet sur lequel Candide Azannai, s’est déjà prononcé à maintes reprises. Seulement depuis quelques semaines, la situation a évolué avec des incursions des hommes en uniformes venus du Nigéria, sur le sol béninois. La presse béninoise a abondamment relayé l’information, condamnant ces actes.
Le leader du parti Restaurer l’Espoir refuse de hurler avec les loups. « Les gesticulations de « Ils sont venus voler du riz à Pobè, à Kétou, à Igolo » sont bien ridicules et ne sont pas à entretenir. Le Gouvernement doit y mettre fin en parlant aux populations et en impliquant notre Peuple dans les démarches en vue d’un dénouement concerté de cette crise des frontières » écrit-il dans un post publié sur sa page Facebook.
« Une comédie de mauvais aloi »
Les entrepôts de contrebande de tout genre localisables le long des frontières doivent être recensés. Il faut ensuite chercher un mécanisme consensuel pour leur démantèlement, suggère l’ancien ministre. L’homme reste convaincu que les deux parties peuvent s’asseoir, se comprendre et se donner la main. Nous devons cependant
« combattre sans pitié les contrebandiers et le business de la fraude et des trafics illicites, criminels » réitère-t-il.
Le patron du parti Restaurer l’Espoir pense que le Gouvernement du Bénin finira par entendre raison. « Le reste est une comédie de mauvais aloi comme le numéro autour d’une convocation de l’Ambassadeur du géant voisin…» conclut-il.
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