L’avocat de Boni Yayi estime que son client n’est pas concerné par la loi d’amnistie votée par le parlement et promulguée par le président Patrice Talon. Lors de sa sortie médiatique de jeudi dernier sur deux chaines françaises, le président de la République Patrice Talon a souhaité que l’ex-chef d’Etat Boni Yayi revienne au pays. Il s’appuyait à l’occasion sur le vote de la loi d’amnistie au profit de toutes les personnes impliquées dans les évènements post législatives dernières.
Interrogé par nos confrères de Frisson radio, l’avocat de Boni Yayi, Me Renaud Agbodjo a relevé que son client accueille «la nouvelle de la loi d’amnistie avec beaucoup de calme». Mais, l’avocat précise que son client n’a jamais fait objet de poursuites pénales. «Boni Yayi n’a jamais fait objet de procédure pénale dans le cadre des évènements aux élections législatives. Il n’a pas fait l’objet d’une inculpation, il n’a pas fait l’objet d’un mandat d’amener encore moins d’un mandat d’arrêt», fait savoir l’avocat. Il estime qu’on ne peut pas dire, en l’état actuel, que son client bénéficie d’une loi d’amnistie techniquement et au plan juridique de la procédure.
Son retour pas lié au vote de la loi d’amnistie
Il rappelle que Boni Yayi est parti du Bénin pour des raisons médicales. Il n’a donc pas quitté le Bénin pour des raisons judiciaires. Alors, «ce qu’il compte faire, c’est ce qu’il avait toujours souhaité faire depuis qu’il est parti c’est-à-dire rentré chez lui lorsqu’il sera libéré par ses médecins».
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Donc, son retour n’était pas lié au vote ou non d’une quelconque loi d’amnistie. Il était prévu qu’il revienne au Bénin depuis. L’avocat assure que la loi d’amnistie votée est sans conséquence sur la volonté de l’ex-chef d’Etat de revenir au bercail.
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