Boeing 737 Max : coup de massue venu du Canada

Le constructeur aéronautique américain n’est visiblement pas au bout de ses peines. Un responsable du transport aérien au Canada demande la suppression du logiciel incriminé dans les deux accidents mortels du Boeing 737 Max avant une nouvelle autorisation de vol. Selon les différentes informations relayées par les médias américains, ce dernier a exprimé son souhait par le canal d’une correspondance adressée à plusieurs organisations s’occupant du transport aérien dans le monde.

Supprimer le MCAS

Il s’agit de la FAA, l’EASA et l’ANAC brésilienne, qui régulent respectivement le transport aérien aux États-Unis, dans l’Union européenne et au Brésil. On retiendra de cette missive du directeur de l’évaluation de l’intégration et de la sécurité des aéronefs chez Transports Canada, Jim Marko que sa position sur le sujet est toute tranchée. Pour lui, il faut se débarrasser du logiciel anti-décrochage MCAS.

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Il avait été pointé du doigt à plusieurs reprises dans les deux crashes qui ont fait au total 346 morts. «À en juger par le nombre et l’ampleur des problèmes en suspens que nous avons, je pense que les décisions finales en matière d’acceptation ne s’appuieront pas sur des bases techniques» a notamment déclaré le directeur de l’évaluation de l’intégration et de la sécurité des aéronefs chez Transports Canada, Jim Marko.

Réaction de Boeing

Il a poursuivi son développement en faisant remarquer que son manque d’assurance dans cette affaire ne lui permettait pas de rester inactif. «Cela me laisse avec un niveau de malaise qui m’empêche de rester les bras croisés et de regarder les choses passer. […] À mon avis, la seule façon de progresser à ce stade (et je le dis à ce stade car c’est presque Noël et nous pouvons toujours croire aux miracles) est de se défaire de MCAS.» avait-il finalement ajouté dans la correspondance.

Suite à cette prise de position, les réponses n’ont pas tardé à apparaître. L’autorité de régulation américaine par la voix de sa porte-parole au micro de nos confrères du New-York Times a estimé que cette correspondance était un « exemple » de discussions franches. De son côté, le constructeur aéronautique s’est contenté d’affirmer qu’il poursuit la collaboration avec les différents régulateurs afin de régler la crise.

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