Bolivie : La stratégie de la Présidente par intérim soutenue par les USA pour gouverner

L’heure n’est pas au repos pour la nouvelle autorité à la tête de la Bolivie. Peu de temps après sa prise de fonction, Jeanine Añez a commencé par désigner ceux qui vont l’accompagner dans sa nouvelle mission. On retiendra de ce premier acte de la présidente par intérim de ce pays que onze ministres ont été choisis pour succéder à l’équipe de Evo Morales.

 Les plus connus sont ceux qui occupent les portefeuilles ministériels relatifs aux relations externes du pays et de l’Intérieur. Karen Longari, l’universitaire et ex-diplomate est désormais chef de la diplomatie bolivienne. Le sénateur de droite Arturo Murillo servira quant à lui la présidente au ministère de l’Intérieur.

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22 janvier, la date butoir

 L’autre chantier très important pour la nouvelle cheffe bolivienne est l’organisation d’un nouveau scrutin présidentiel. Selon le calendrier qu’elle s’est fixée, le 22 janvier qui représentait la date à laquelle le chef de l’Etat devrait être investi est la date butoir à ne pas dépasser.

Pour y arriver, certains proches du régime ont confié que la présidente intérimaire envisage contourner la majorité dont dispose au parlement le président Evo Morales. La représentation nationale bolivienne sera ainsi contournée par décrets présidentiels.

Déjà, l’administration Trump reconnait l’autorité politique de l’actuelle dirigeante et pourrait ainsi bénéficier du soutien de la puissance américaine. Par un communiqué du chef de la diplomatie américaine, les USA saluent Jeanine Añez et ont font remarquer qu’ils ont foi en sa capacité à conduire la transition.

Le soutien des USA

«Les Etats-Unis saluent la décision de la sénatrice bolivienne Jeanine Añez de prendre la présidence par intérim afin de mener sa nation durant cette transition démocratique» indique le communiqué du secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo.

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Ces mots de l’administration Trump sont intervenus après le message de l’ancien président exilé au Mexique qui condamnait sur le réseau social de l’oiseau bleu le soutien qu’apportent les USA au nouveau gouvernement.

«Nous condamnons la décision de Trump de reconnaître le gouvernement de facto et autoproclamé de la droite» a laissé lire Evo Morales sur Twitter. Il accusait les Etats-Unis d’avoir prêté mains fortes à ses détracteurs pour arriver à leurs fins.

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