Brexit : les prévisions pessimistes de Poutine pour l’Europe

L’histoire pourrait-elle se répéter ? En effet, à l’occasion du forum d’investissement La Russie appelle!, le président Poutine a fait un parallèle entre les velléités de départ de l’Union européenne exprimées par le Royaume-Uni et la chute de l’ex-URSS. Selon lui, les conséquences de la chute du bloc soviétique ont été pires que « les attentes les plus négatives », de quoi mettre la pression sur le dos de Bruxelles.

Au cours de cette rencontre du forum d’investissement, un participant a effectivement pris la parole afin de créer un lien direct entre la chute du bloc soviétique et les turbulences actuellement traversées par l’Union européenne. Invité à commenter cette sortie, le président Poutine a été très clair sur le sujet, estimant que la chute de l’URSS résultat d’une politique économique inefficace. Toutefois, si la Russie pensait se relever assez facilement de la désintégration du bloc communiste, la situation a été bien pire que ce que tous les économistes et experts imaginaient.

Poutine se pose des questions

Selon lui, l’Union européenne pourrait d’ailleurs vivre le même sort. En effet, le président Poutine a mis en avant un système économique là encore douteux, taclant notamment le système particulier de répartition fiscale dans l’Union européenne. Dans les faits, les pays les plus développés au sein de l’UE se doivent de soutenir les nations qui sont un peu plus en retrait. Un système qui serait encore viable une dizaine d’années avant que les pays de l’Europe de l’Est n’atteignent le niveau escompté.

L’Est, comme Londres ?

Dès lors, ces derniers ne pourront plus bénéficier des subventions européennes, leur niveau de développement étant trop important. Résultat, à l’image du Royaume-Uni, ces nations vont devoir se mettre à payer. Selon le chef du Kremlin, il existe ainsi la possibilité de voir ces pays se mettre à réfléchir et envisager, à l’instar de Londres, une sortie de l’Union européenne. Une idée qu’il espère ne pas se voir réaliser, l’UE restant à ses yeux, « un important partenaire commercial et économique ».