Le Burkina Faso, continue et intensifie sa lutte contre les factions terroristes, qui sème le chaos dans une bonne partie de son territoire, avec des actions sporadiques dans la capitale Ouagadougou. Englobée dans une lutte sous-régionale du G5 Sahel, l’action des forces armées burkinabés appuyée de la Task force panafricaine et française, semble produire des effets et réduire les velléités des terroristes. Ce mercredi encore, dans le nord du pays, plus d’une dizaine de terroristes auraient été « neutralisés ».
Une attaque déjouée et 18 assaillants abattus
Ce serait en plein après-midi que la brigade de gendarmerie d’Arbinda, une ville dans la province de Sou dans la région du sahel au Burkina Faso aurait été attaquée. Une attaque, qui selon le communiqué des autorités de la gendarmerie, aurait été coordonnée et puissante. Des motos, « Une douzaine », des « kalashnikov », des « lance-grenades, des caméras, une vingtaine de chargeurs, un GPS et des téléphones portables ». Tel serait le matériel qu’avait pu récupérer les forces armées après la bataille.
C’est que toujours, selon les autorités burkinabés, les assaillants qui étaient venus de « du nord, de l'ouest et du sud » et qui avaient ciblé « à la fois un escadron de la gendarmerie et la brigade territoriale », ne s’attendait pas à une réponse aussi vigoureuse des éléments loyalistes en faction dans la brigade.
Aussi, au bout d’une « trentaine de minutes », les terroristes pris de cours, voyant qu’ils avaient perdu l’effet de surprise et qu’ils ne pouvaient prendre le dessus, se seraient enfui laissant derrière eux, armes, véhicules et soldats. Dans la rixe, un gendarme perdait la vie et sept autres se blessaient, mais du côté des terroristes les pertes seraient de 18 soldats.